JO Tokyo 2020 – VTT : le parcours en détail

JO TOKYO 2020 – VTT – Lundi et mardi, les vététistes se disputeront l’or olympique dans la ville d’Izu, à environ 130 kilomètres au sud-ouest de la capitale japonaise. C’est là que se trouve le centre cycliste japonais. Le parcours sera extrêmement usant et technique avec un circuit de 4,1 kilomètres avec 150 mètres de dénivelé. Le parcours est placé juste à côté du vélodrome.

D’abord, après la portion d’asphalte de départ, le parcours commencera par une montée raide et herbeuse qui se divise rapidement en deux lignes. Les organisateurs appellent cette section Amagi Pass. Au sommet de la montée, les deux lignes se dirigent vers une rocaille puis une descente avec des virages en herbe et des dénivelés. Cette première section de piste pourrait créer des goulots d’étranglement, même si le peloton ne sera pas aussi grand que lors des courses de Coupe du monde XCO. Néanmoins, un bon sprint sur la ligne de départ sera essentiel.

Le parcours comprend également des sections appelées « Chopsticks » et « Wasabi« . La section Chopsticks comportera deux bûches sur lesquelles les coureurs doivent sauter, tandis que la section Wasabi est une montée assez brutale. L’une des sections phares de la piste est le Sakura Drop, un drop obligatoire qui oblige les concurrents à apporter leurs compétences de saut s’ils ne veulent pas perdre de temps.

Une fin de circuit rocailleuse

L’une des dernières sections du parcours s’appelle Karesansui, un jardin de rocaille en descente dans les bois et plusieurs lignes pour les vététistes, entre les troncs. Les machines seront également mises à rude effort avec ses nombreux sauts, rochers, racines et virages.

Tout au long du parcours, les coureurs auront peu de temps de reprendre leur souffle, hormis lors des passages sur la zone technique et sur la ligne d’arrivée. De plus, la météo n’offrira pas de répit aux coureurs puisqu’août est la période la plus chaude de l’année à Izu, avec un fort taux d’humidité. Attention, en cas de pluie, les rochers et l’herbe pourraient être un facteur de glissade et de danger.

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Journaliste/rédacteur depuis 2014 - Fan de la classe de Frank Vandenbroucke, je vis cyclisme (et de ses paysages) depuis plus de 20 ans. Je suis très impliqué sur mes différents réseaux sociaux pour partager ma passion sur le monde et l'Histoire de la bicyclette avec ma voix sur les images en noir et blanc du succès de Rik Van Steenbergen lors du Ronde sur le Vélodrome de Gand.