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Betclic Élite 2022-2023

Leaders Cup 2023 : L’ASVEL stoppe la JL Bourg et décroche son premier titre de la saison

Maxime Cazenave

Publié le

Betclic Élite (J20) L'ASVEL foudroie une JDA Dijon impuissante sans Holston
Photo Icon Sport

LEADERS CUP 2023 – Favorite depuis l’élimination prématurée de l’AS Monaco, l’ASVEL a tenu son rang en finale en tenant en respect la JL Bourg, 83-74. L’équipe de TJ Parker a dominé largement la rencontre en cadenassant totalement l’attaque habituellement si prolifique des Burgiens. Le club lyonnais décroche là son deuxième trophée dans la compétition, et succède à la JDA Dijon. 

C’était le grand soir à Saint-Chamond ! La JL Bourg et l’ASVEL s’affrontaient pour disputer la finale de la Leaders Cup avec à la clé, le premier titre de la saison. Les Lyonnais faisaient figure d’épouvantail mais devaient fortement se méfier d’une JLB séduisante, qui a successivement écarté le leader actuel de Betclic Élite, Monaco, ainsi que le tenant en titre de la compétition, Dijon.

Méconnaissable, la JL Bourg se fait rouler dessus

Les hommes forts se montrent immédiatement de part et d’autre. James Palmer Jr et Nando De Colo ouvrent leur compteur respectifs dès la première minute, et lancent une rencontre offensive et agréable. Les Lyonnais prennent les commandes en insistant sur des actions à deux avec des écrans de Fall dont profite notamment Dee Bost pour planter à l’extérieur. En phase avec leur adresse, ils parviennent progressivement à limiter les scoreurs burgiens. Le jeu collectif se met en place, et les joueurs de rotation prolongent la dynamique à l’image d’un dunk sauvage d’Alex Tyus (17-10).

Limitée offensivement, la JLB limite la casse malgré le coup de chaud de Retin Obasohan, qui inscrit neuf points quasi consécutifs. Frustré sur son banc, le coach burgien prend également une technique alors que son équipe tangue. Sentant l’odeur du sang, De Colo prend ses responsabilités. Comme la veille, le meneur vétéran lance le rouleau compresseur ASVEL en claquant cinq points de rang avant que son compère Dee Bost n’assène un coup de semonce derrière l’arc. A l’agonie défensivement, semblant avoir perdu son académie de jeu si séduisante, la JLB coule totalement dans le deuxième quart, encaissant un cinglant 23-8 ! Maladroite et manquant cruellement d’inspiration, elle n’a pas obtenu un seul lancer dans toute la première période, preuve irréfutable de son impuissance face à une ASVEL en totale maîtrise (45-25).



L’ASVEL en pleine maîtrise

N’ayant plus rien à perdre, les Burgiens reviennent des vestiaires en décuplant leur intensité pour tenter de démobiliser le collectif lyonnais. Ils arrivent alors enfin à enchaîner des stops tout en retrouvant leur identité de jeu. Sur un nuage lors des deux premiers matchs avec plus de 21 points à 70% de réussite, James Palmer Jr est en revanche transparent, mais Jordan Floyd (20 points) se montre lui beaucoup plus percutant. Il chauffe sérieusement dans le troisième quart, permettant aux siens de grignoter progressivement leur écart (56-45).  Toutefois, le soufflet retombe rapidement. L’ASVEL laisse passer cet orage avant de calmer les ardeurs bressanes suite à un 7-1 bouclé par un énorme dunk d’Alex Tyus (62-46).



Dès le début du quatrième quart, les hommes forts et expérimentés de l’ASVEL vont mettre une minute à tout plier. Chacun leur tour, De Colo, Bost et Kahudi claquent rapidement des paniers sur des pertes de balle adverses. Reléguée à 27 points, la JL Bourg est définitivement assommée (73-47). Mais cette dernière va faire preuve de caractère à l’image de Hugo Benitez en effectuant un run rapide (73-58). Malheureusement, Charles Kahudi a décidé de finir en beauté. Le vétéran claque un énorme dunk et enfile six points supplémentaires à son compteur (13 points, 9 rebonds). La JL Bourg va effectuer un rapproché dans les derniers instants, mais doit tout de même s’incliner, 83-74.

Autoritaire, le triple champion de France renforce sa domination hexagonale en remportant la deuxième Leaders Cup de son histoire, trois ans après avoir perdu la finale face à Dijon. C’est donc une belle revanche, et une nouvelle ligne au sein d’un palmarès bien garni.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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