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Les faits divers du sport – Fifagate : la chute de Sepp Blatter

Drogues, meurtre, prostitution… Ce n’est pas le lancement d’Enquêtes Exclusives, c’est le programme des « faits divers du sport ». Dans cette série d’articles, nous vous proposons de plonger dans les liens intimes que tissent police, justice et sports. Aujourd’hui, troisième et dernière partie de notre dossier consacré au Fifagate et la chute de Sepp Blatter.
Les acouphènes de Sepp Blatter
Il fallait bien que ça arrive. A force de se rapprocher, les coups résonnent aux oreilles de Sepp Blatter comme des acouphènes. Tant qu’ils ne concernaient que d’anciens opposants, le Suisse pouvait faire le coup du chevalier blanc. Maintenant que son secrétaire général Jérôme Valcke est à terre, il est plus vulnérable que jamais.
Sepp Blatter le sait d’autant mieux qu’il a été dix-ans durant celui de Joao Havelange. Dirigeant de Longines, il participe à l’organisation des Jeux Olympiques de 1972 et 1976. Son domaine : le chronométrage. Son objectif : vendre du Longines à tout ce que le monde compte de fédérations sportives. Chez Adidas, on remarque son tempérament volontaire et sa force de frappe commerciale. L’entreprise allemande qui mise déjà sur le sport professionnel pour se développer colle Blatter à la FIFA. L’influence de la marque d’Herzgenaurach y est alors immense. En 1975, la mission de Sepp Blatter est claire : développer le football à travers le monde. Entendre : faire en sorte que la FIFA engrange plus de revenus. Sous-entendu : que tout le monde s’y retrouve. Adidas et Havelange compris.
Eléments rigides
Les deux ont du reste des projets pour Blatter. Si on veut accélérer son développement, la FIFA doit se séparer de ses éléments les plus rigides. Exit le vieux Helmut Käser et ses cas de conscience. Sepp Blatter prend sa place et devient en novembre 1981 secrétaire général de la FIFA. Le football est entré dans l’ère de sa marchandisation à tout crin. Augmentation du nombre de pays participant aux Coupes du Monde (16 en 1974, 32 aujourd’hui). Explosion des droits de retransmission et du marketing. Multiplication du nombre de compétitions. Dans le même temps, le choix de l’organisation des mondiaux ne résulte plus d’un vote du congrès. Il devient celui du comité exécutif, c’est-à-dire d’une poignée d’hommes dont chaque voix compte. En 1998, le temps d’Havelange est passé, Sepp Blatter est élu Président de la FIFA.
Trois ans plus tard, premier caillou dans la chaussure de Blatter. L’entreprise détentrice des droits de marketing exclusifs des coupes du monde et créée en 1982 par Horst Dasler, le pygmalion de Blatter, est mise en liquidation judiciaire. La justice s’intéresse de près à cet ISL et veut comprendre comment elle a pu crouler sous 183 millions de dollars de dettes. Il faudra 10 ans pour qu’un rapport mette au jour le système de corruption et de fraude qui lui a coûté sa solvabilité. Entre autres choses, le rapport du juge Hildebrand et de Michael Garcia dévoile les quelques 40 millions d’euros que Havelange et son gendre président de la fédération brésilienne ont reçu de pots-de-vin. Sepp Blatter n’est pas directement visé, mais il était secrétaire général du vieux lion. Les regards sont entendus.
Figures morales
On entend peu de voix s’en émouvoir. Les rares qui se font entendre sont marginalisées aux mieux, remerciées souvent. Un secrétaire général et un président de fédé en feront les frais. Tout au long du mandat de Sepp Blatter, les suspicions ne quitteront jamais les commentaires. A chaque congrès, il est pourtant triomphalement reconduit. Même ce que le football compte de figure morale ne semble pas s’embarrasser de sa compagnie. En 1998, Michel Platini intègre la FIFA. En 2007, il est élu président de l’UEFA.
Le Lorrain est élu d’abord pour ce qu’il est : un immense joueur. Il représente une certaine droiture morale, davantage pour ce qu’il irradiait sur le terrain que pour ce qu’il a dit ou fait jusqu’alors. Il remplace Lennart Johansson que Blatter désespérait de parvenir à écarter. Michel Platini dispose alors d’un crédit quasi infini auprès des supporters, des suiveurs – surtout s’ils sont français – et des professionnels de la profession. Qu’il soit proche et soutenu par Sepp Blatter ne l’entame en rien. Même quand, pas à un paradoxe près, il se pose en défenseur de l’esprit et des valeurs du football.
Le glabre Sepp Blatter
Son premier mandat se déroule globalement sans accroc. Michel Platini applique à l’UEFA un programme made in FIFA. D’abord en augmentant le nombre de pays qualifiés en phase finale de l’Euro. Ensuite en ouvrant les portes de la C1 aux équipes de championnats moins cotés. Ça et là, presqu’à la marge, se font entendre des divergences entre Blatter et Platini. Des peccadilles. Sepp Blatter a fait rentrer l’UEFA, fédération frondeuse, dans le giron de la fédération mondiale et c’est tout ce qui lui importe. Que Michel Platini soit de plus en plus vu comme son successeur ne le fait pas sourciller. Au fond, s’il est patient, obéissant et diligent, pourquoi pas ?
En 2011, personne ne lui dispute son leadership et seul candidat, il réélu Président de l’UEFA. Une petite musique dans sa campagne commence à défriser le glabre Sepp Blatter. Michel Platini souhaite que la fédération européenne soit irréprochable en matière de corruption. Il parle de faire collaborer joueurs et dirigeants avec des procureurs nationaux. Serait-il tombé sur la tête ? pense-t-on à la FIFA. Bien sûr, il ne cite personne mais tout le monde suit son regard.
Ce que c’est que les coïncidences…
D’autant que les années qui suivent ne pourront pas donner tort à ceux qui suivent le regard de Platoche. Le dénouement de l’affaire ISL d’abord. Les révélations sur un trafic de billets pour quatre coupes du monde ensuite. Un vaste système de ventes et reventes de billets au marché noir pour un total d’un peu plus de 70 millions d’euros est démantelé par la police brésilienne. La société mise en cause s’appelle Match Hospitality et comme ISL avant elle possède des droits exclusifs. Match Hospitality appartient à un groupe (Infront Sports Medium) que dirige Philippe Blatter, le neveu de Sepp. Ce que c’est que c’est que les coïncidences…
En 2015, les choses ont tourné au vinaigre entre Michel Platini et Sepp Blatter. Les deux ne font plus mystère de leur inimitié. Lui qui pensait que le temps jouerait pour lui est sonné par le nombre des révélations qui tombent. A l’heure de la transparence généralisée et de l’intransigeance morale exigée, le Suisse ressemble de plus en plus au Président du passé. Un congrès de l’UEFA réélit Platini et désormais il ne se cache plus : oui, il briguera la présidence de le FIFA ; non, ce n’est pas pour tout de suite. En mai, Sepp Blatter est lui aussi réélu mais doit démissionner trois jours plus tard en raison du coup de filet qui a jeté une demie-douzaine de dirigeants mondiaux en prison en marge du congrès. En juillet, Blatter convoque un congrès extraordinaire et remet son mandat. Michel Platini annonce qu’il sera candidat.
Platini le Koweïtien
Pour le football mondial, c’est une petite bénédiction que Platoche souhaite s’y coller. Il n’a certes plus l’auréole de sainteté qui le suivait partout comme auparavant. Le Qatar est passé par là. Car le scandales qui a entouré l’attribution des mondiaux n’a pas épargné Platini. En 2013, on a appris que l’Elysée a reçu le Président de l’UEFA trois automnes de cela. A la demande de Nicolas Sarkozy, il y avait rencontré le Prince du Qatar et Sébastien Bazin, président du PSG.
A dix jours du vote qui attribuera la Coupe du monde 2022 au Qatar, on discute football. On anticipe le rachat du PSG. On imagine les contours de la future Bein Sports. Surtout, on s’assure que Platini, qui n’a jamais caché sa proximité pour le Président de droite, votera pour la candidature qatarie. On lui fait comprendre que ça arrangera les bidons de tout le monde. Il n’en fallait pas davantage à Michel Platini pour être désormais un supporter enthousiaste du Qatar 2022.
On se rappelle alors que plus de 20 ans avant, le Français n’avait pas caché ses sympathies pour un autre état du Golfe. En 1988, l’Emir du Koweït l’invite à assister à la rencontre qui oppose son pays à l’URSS. En 1988, l’URSS a bien d’autres problèmes pour s’étonner de voir Platini revêtir le maillot koweïtien pour 21 minutes. Michel Platini est alors sélectionneur des Bleus. 2 ans plus tard, son équipe de France va disputer au Koweït deux matchs amicaux. L’un contre le pays hôte, l’autre contre l’Allemagne de l’Est.
Paiement déloyal
Malgré la méchante affaire qatarie, Michel Platini fait office de candidat idéal. Il faut dire qu’il n’avait pas mâché ses mots contre Blatter. Mais le Suisse a plus d’une affaire dans sa manche. En septembre rien ne semble plus pouvoir empêcher Platini de devenir président de la FIFA. Pourtant, la justice suisse ouvre une enquête. Blatter et le Français auraient convenu d’un contrat tacite qui a généré un paiement de la FIFA de 2 millions de Francs-Suisses à Platini. La chancellerie suisse soupçonne un paiement déloyal. En octobre, le comité éthique de la FIFA suspend d’abord les deux hommes pour 90 jours. Au terme de son enquête, le même comité éthique reconnait Platini et Blatter coupables et suspend les deux hommes pour huit ans. Réduite à six années, la peine sera confirmée le TAS.
Cette fois, c’en est fini de Sepp Blatter à la FIFA. En tombant, il n’a pas voulu tomber seul. Fidèle à ses habitudes, il a fait payer ses contradicteurs. En mai 2018, la justice suisse fait savoir à Michel Platini qu’elle n’a rien contre lui et n’en a jamais eu après lui. Depuis le Français a fait un retour remarqué dans les médias. Peut-être la FIFA n’en a-t-elle pas fini avec lui.

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Serie A : l’Atalanta Bergame gifle le Milan AC

Serie A – 19ème journée – Le Calcio arrivait à mi-chemin pour toutes les équipes qui le composent. Y compris le Milan AC, leader, qui recevait un Atalanta Bergame toujours dans la course à l’Europe. Une victoire permettait aux Milanais d’obtenir le titre honorifique de Champion d’Automne. Dépassé par un Bergame entreprenant, Milan sera défait 0-3, mais reste leader grâce au 0-0 de l’Inter à Udinese dans le même temps.
Du haut de ses 39 ans, l’immense Zlatan Ibrahimovic est au sommet de son art, et il l’a encore démontré avec un doublé lors de la précédente victoire de son équipe. Les Milanais l’avaient, alors, emporté 2-0 à Cagliari. Cela était la deuxième victoire en autant de rencontres sur le même score pour un Milan qui semble avoir digéré la défaite (1-3) face à la Juventus, 17 jours plus tôt.
En position de leaders, les hommes de Stefano Pioli recevaient donc l’Atalanta Bergame dans l’espoir de conserver son trône. L’occasion, pour eux, d’obtenir le titre honorifique de champion d’automne. La tâche n’était pas simple puisqu’il fallait battre des Bergamasques capables de tout. En effet, l’Atalanta est l’une des équipes les plus séduisantes, en termes de jeu, et la plus prolifique avec 42 buts inscrits.
Un Bergame entreprenant
18h, le coup d’envoi est donné à San Siro. Et il faudra moins d’une minute aux Milanais pour porter le danger sur le but de l’Atalanta. Zlatan Ibrahimovic verra son tir passer juste à côté. Était-il hors-jeu ou non ? Peu d’importance puisque cela n’était pas cadré. La partie est très agréable à suivre dès les premiers instants. Avec de l’intensité et du jeu de part et d’autres, cela annonçait les prémices d’une belle partie.
Après un quart d’heure de jeu, on peut voir que les joueurs de Bergame ne sont pas là pour faire de la figuration. Ils ont laissé passer l’orage et semblent, à présent, déterminés à ne pas céder le ballon aux Rossoneri. Dominateurs, les hommes de Gian Piero Gasperini ouvriront le score peu avant l’heure de jeu. Suite à un bon centre de Gosens dans le paquet, Romero parvenait à tromper Donarumma de la tête (26’,0-1).
Il s’en suivra des débats plutôt musclés avec une équipe de Bergame qui joue sans complexe. Le score n’évoluera plus dans ce premier acte. Une réaction se faisait donc attendre de la part du Milan qui restait malgré tout leader à la mi-temps. 0-1, c’est aussi le score à la pause.
Un Milan dépassé
45 minutes de bonheur en plus, pour une seconde période qu’on espérait tout autant animée. Et nous n’avons pas été déçus. L’intensité était une nouvelle fois au rendez-vous. La formation de Gasperini fera le break à la 53ème minute. L’arbitre sifflera un pénalty en leur faveur suite à un coup de coude de Kessié sur Ilicic. Le second transformera, sans trembler, l’occasion qui s’offrait à lui (0-2).
La nouvelle recrue des Rouge et Noir, Mario Mandzukic, fera son entrée en jeu à 20 minutes du terme. Une minute après son entrée, le Croate fut tout proche de réduire le score (71’). Mais Pierluigi Gollini se couchera très rapidement pour empêcher le cuir de finir sa course au fond des filets. Toutefois, le K-O viendra par le biais de Duvan Zapata. Buteur en première période, Romero décalait l’attaquant qui se présentait seul face au gardien pour le 0-3 (77’).
C’est donc un Milan dépassé par les événements qui concédera la défaite. La faute à une équipe de l’Atalanta qui aura énormément fait souffrir son adversaire en étant ultra réaliste. Les Rossoneri conserveront, tout de même, la première place grâce au match nul de l’Inter qui jouait contre l’Udinese dans le même temps. Score final : 0-3.
90+6’ FIN DU MATCH
Milan 0-3 Atalanta
Bergame se relance après deux matchs nuls consécutifs! Match exceptionnel, dans le travail offensif comme défensif. Buts de Romero, Ilicic et Zapata. A noter le retour de Caldara, entré en jeu en fin de match
GRANDE DEA🖤💙
— Atalanta France 🇫🇷 (@Atalanta_FR) January 23, 2021
Football
Calendrier Ligue 1 2020/2021 – 21ème journée : Programme et résultats

FOOTBALL – La Ligue 1 se poursuit avec 10 matchs au programme. Programme et résultats de la 21ème journée.
– JOURNÉE 21 –
VENDREDI 22 JANVIER 2021 | ||
PARIS SAINT-GERMAIN | 4 – 0 | MONTPELLIER HSC |
SAMEDI 23 JANVIER 2021 | ||
RC LENS | 0 – 1 | OGC NICE |
AS MONACO | 21H00 ![]() Canal+ / Téléfoot |
OLYMPIQUE DE MARSEILLE |
DIMANCHE 24 JANVIER 2021 | ||
FC GIRONDINS DE BORDEAUX | 13H00 Téléfoot |
ANGERS SCO |
DIJON FCO | 15H00 Téléfoot |
RC STRASBOURG |
FC METZ | 15H00 Téléfoot |
FC NANTES |
NÎMES OLYMPIQUE | 15H00 Téléfoot |
FC LORIENT |
STADE DE REIMS | 15H00 Téléfoot |
STADE BRESTOIS 29 |
STADE RENNAIS FC | 17H00 ![]() Canal+ |
LOSC LILLE |
AS SAINT-ÉTIENNE | 21H00 ![]() Téléfoot |
OLYMPIQUE LYONNAIS |
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Football – Liga : notre pronostic pour Atletico Madrid – Valence

LIGA – L’Atlético Madrid reçoit Valence pour le compte de la 20ème journée du championnat espagnol. Notre pronostic pour cette rencontre.
Atletico Madrid – Valence : Dimanche 24 janvier, 21h00
Tout sourit a l’Atlético Madrid cette saison qui a encore gagné un match bien mal embarqué cette semaine pour accentuer son avance en tête du championnat. Valence va mieux et reste sur cinq matchs sans défaite toutes compétitions confondues, ce qui leur permet de souffler un peu par rapport à la zone de relégation et d’être toujours en lice en Coupe. Malgré tout, cela semble un peu juste pour battre le leader du championnat ou même l’accrocher. On part sur une victoire de l’Atlético Madrid avec plus de 1,5 buts dans le match.
Dimanche 24 janvier, 21h00 |
Atlético Madrid et + de 1,5 buts |
Atletico Madrid – Valence |
1.66 |
Tentez votre chance en misant jusqu’à 100€ grâce à votre premier pari remboursé.
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Football – FA Cup : notre pronostic pour Manchester United – Liverpool

FA Cup – Dans le cadre des seizièmes de finale de la Coupe d’Angleterre, Manchester United reçoit Liverpool. Notre pronostic pour la rencontre.
Manchester United – Liverpool : Dimanche 24 janvier, 18h00
La dynamique est clairement pour Manchester United qui a pris les commandes de la Premier League alors que Liverpool, qui était leader, enchaîne les contre-performances. Quelles compositions vont aligner les deux entraîneurs ? Dans une saison condensée, il y a des chances qu’il y ait de la rotation des deux côtés puisque les équipes reprendront bientôt la Coupe d’Europe. Dur de partir sur l’issue donc on préfère vous donner les deux équipes qui marquent.
Dimanche 24 janvier, 18h00 | Les deux équipes vont-elles marquer ? | |
Manchester United – Liverpool |
Oui 1.52 |
Non 2.00 |
Tentez votre chance en misant jusqu’à 100€ grâce à votre premier pari remboursé.
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Football – Ligue 1 : notre pronostic pour Saint-Étienne – Lyon

LIGUE 1 – 21ÈME JOURNÉE – Saint-Étienne reçoit Lyon pour un derby comptant pour la 21ème journée du championnat français. Notre pronostic pour la rencontre.
Saint-Étienne – Lyon : Dimanche 24 janvier, 21h00
Après quelques semaines avec de meilleurs résultats, l’ASSE retombe dans ses travers et a perdu ses deux derniers matchs face à des concurrents directs pour le maintien. L’Olympique Lyonnais marque un peu le pas de son côté avec un seul point sur les deux derniers matchs à cause notamment d’une défaite à la maison face à Metz. Sur le papier, Lyon est largement favori mais un derby est un match particulier et on préfère ne pas miser sur l’issue de la rencontre. On part plutôt sur les deux équipes qui marquent.
Dimanche 24 janvier, 21h00 | Les deux équipes vont-elles marquer ? | |
Saint-Étienne – Lyon |
Oui 1.74 |
Non 1.80 |
Tentez votre chance en misant jusqu’à 100€ grâce à votre premier pari remboursé.
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