Ligue des Champions : Ils ont galéré à sortir des poules, avant de remporter le trophée

LIGUE DES CHAMPIONS 2023-2024 – Le PSG a souffert pour sortir de la phase de poules et ne semble pas être en mesure d’aller loin dans la compétition. Pourtant, rien qu’au 21e siècle, d’autres équipes ont souffert à l’automne, avant d’aller au bout de la compétition.

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Liverpool (2018-2019)

On a le souvenir de la magnifique équipe emmenée par Sadio Mané et Mohamed Salah, qui a renversé le FC Barcelone après avoir perdu le match aller 3-0, lors des demi-finales. Mais peu se souviennent que ce fut très difficile en phase de poules pour les Reds. Qui s’en sortent… au nombre de buts marqués. Étant à égalité avec Naples, les deux équipes avaient neuf points. Liverpool a perdu 1-0 à Naples, avant de gagner 1-0 à Anfield.

Les deux équipes avaient une différence de +2, mais Liverpool a marqué neuf buts, contre sept pour les Napolitains. Liverpool, qui a chuté contre le PSG, Naples et surtout la modeste équipe de l’Étoile Rouge de Belgrade, pour le seul succès des Serbes dans cette compétition cette année-là. À un but près, la compétition aurait pu s’arrêter là pour les hommes de Jürgen Klopp. La suite, on la connaît. Mais ce Liverpool reste au 21e siècle le vainqueur de la Ligue des Champions qui a eu le plus chaud aux fesses.

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Inter Milan (2009-2010)

Moins poussif que Liverpool, mais les joueurs de José Mourinho, qui ont aussi éliminé le FC Barcelone en demi-finales, au terme d’une résistance héroïque, à 10 contre 11, lors du match retour au Camp Nou. Mais les Intéristes ont eu aussi connu quelques sueurs froides en phase de poules. Avec trois matchs nuls, dont deux à domicile, contre… Le FC Barcelone, mais surtout, le Dynamo Kiev. Battus en Espagne et accrochés en Russie, au Rubin Kazan, les Italiens s’en sortent avec neuf petits points. Et deux victoires. Trois points devant les Russes et quatre points devant les Ukrainiens. La suite sera bien plus maîtrisée, avec le scalp, s’il vous plaît, de Chelsea, de la surprise CSKA Moscou et de Barcelone. Avant une nette victoire 2-0 en finale, contre le Bayern Munich. Loin des tracas de la phase de poules.

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AC Milan (2006-2007)

Comme son rival milanais, rien ne fut simple pour l’AC Milan, tombé dans une poule très dense. Et surtout challengé par une équipe de Lille au top cette année-là. Les Milanais ne font que match nul à Lille, avant de s’incliner à San Siro (0-2). À cela s’ajoute une autre défaite sur la pelouse de L’AEK Athènes (1-0). Les hommes de Kaka, Cafu et consorts sortent certes premiers de leur poule, avec 10 points. Mais seulement un point devant Lille et deux points devant l’AEK Athènes. Cela ne s’est pas joué à grand-chose. À une petite contre-performance des Lillois sur leur pelouse, face à Anderlecht, l’adversaire le plus faible de cette poule.

La suite pour l’AC Milan ? Une qualification au forceps, après prolongations, face au Celtic Glasgow (0-0, 1-0), un quart mieux maitrisé face au Bayern Munich (2-2, 2-0). Avant une confrontation mémorable contre Manchester United, marqué par un exploit de Kaka avec un but d’anthologie (2-3, 3-0). Et une revanche sur Liverpool (2-1), deux ans après le « miracle d’Istanbul » et la victoire improbable des Anglais, menés 3-0 à la pause.

Liverpool (2004-2005)

On retrouve une nouvelle fois Liverpool. On a évoqué le miracle d’Istanbul, mais c’est un peu toute la compétition des hommes de Rafael Benitez qui a été un miracle lors de la saison 2004-2005. Passé tout près de l’élimination et dominés par Monaco, le finaliste sortant, au stade Louis II. Liverpool s’incline aussi sur la pelouse de l’Olympiakos et ne s’en sort qu’à la différence particulière avec les Grecs, qu’ils ont dominé 3-1 à Anfield. Les deux équipes ayant marqué chacune dix points. A quoi tient un parcours de Ligue des Champions.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.