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NBA 2024-2025

Preview NBA 2024/2025 : Chez les Los Angeles Lakers, on ne change pas une équipe qui perd

Mathieu Veillon

Publié le

Preview NBA 20242025 Chez les Los Angeles Lakers, on ne change pas une équipe qui perd
Photo Icon Sport

SAISON NBA 2024/2025 – Qui va succéder aux Boston Celtics comme champions NBA ? Pendant un mois, la rédaction de Dicodusport vous présente tour à tour les 30 franchises de la grande ligue américaine. Place aujourd’hui aux Los Angeles Lakers et à leur superstar LeBron James !

Bilan 2023/2024 : Rob Pelinka et Darvin Ham au pilori

Oui, le GM des Lakers porte une grande part de responsabilité dans la saison très moyenne des Los Angeles Lakers, qui finissent la saison à la 8ème place de la Conférence Ouest avec 47 victoires pour 35 défaites. Déjà parce qu’il n’a pas su entourer convenablement LeBron James et qu’il gâche ainsi les dernières années d’une légende de ce sport. Les paris Christian Wood, Jaxson Hayes, Spencer Dinwiddie ou encore Cam Reddish n’auront pas été probants et les rookies Jalen Hood-Schifino et Maxwell Lewis n’ont pas du tout été utilisés, ce qui laisse perplexe. Manque de chance pour Pelinka, Gabe Vincent n’a joué que 11 matchs alors qu’il aurait pu être la meilleure recrue de l’année pour ces Lakers, s’ajoutant également aux soucis physiques de Jarred Vanderbilt (29 matchs joués sur 82).

Les tauliers des Los Angeles Lakers ont quand même bien tenu la baraque, permettant à la franchise de remporter le premier In-Season Tournament de l’histoire (qui est déjà renommé en « NBA Cup ») face aux Pacers. LeBron James est encore à un niveau stratosphérique et semble même s’améliorer à distance (41% de réussite à 3 points sur la saison), Anthony Davis a réussi à jouer 76 matchs à un niveau All-Star et All-Defensive, Austin Reaves et D’Angelo Russell ont pour leur part apporté leurs qualités de création offensive.

De ce fait, l’autre responsable de la débâcle californienne, notamment en Playoffs où ils se sont encore fait sortir par les Nuggets au premier tour (4-1), c’est bien Darvin Ham. Le coach angelinos a pris la porte en fin de saison au vu de la saison moyenne de ses ouailles : 15ème rating offensif et 16ème rating défensif, pas de cohérence et de continuité dans les rotations au cours de la saison, pas d’identité d’équipe et surtout pas de soutien de la part du vestiaire qui semble l’avoir lâché en fin de saison. C’est donc JJ Redick qui a pris sa place, seul véritable changement majeur de l’intersaison vu que Rob Pelinka semble être parti à Cancún pendant trois mois…


Les mouvements à l’intersaison

Les départs

Darvin Ham (coach), Spencer Dinwiddie (Mavericks), Taurean Prince (Bucks)

Les prolongations

LeBron James, Max Christie, Colin Castleton (two-way)

Les arrivées

JJ Redick (coach), Dalton Knecht (17ème choix de la Draft 2024), Bronny James (55ème choix de la Draft 2024), Christian Koloko (two-way), Armel Traoré (two-way)




Le 5 majeur des Los Angeles Lakers

D’Angelo Russell – Austin Reaves – LeBron James – Rui Hachimura – Anthony Davis

La rotation sur le banc

Meneurs : Gabe Vincent, Jalen Hood-Schifino, Bronny James

Arrières : Cam Reddish, Max Christie

Ailiers : Dalton Knecht, Maxwell Lewis

Ailiers forts : Jarred Vanderbilt, Armel Traoré (two-way)

Pivots : Jaxson Hayes, Christian Wood, Christian Koloko (two-way), Colin Castleton (two-way)


Les points faibles/points forts

Points faibles : Comme dit précédemment, l’équipe a semblé plutôt fade l’an dernier, mais aucun changement majeur n’a été fait. Alors certes, JJ Redick remplace Darvin Ham, mais sans aucune certitude sur le talent au coaching de l’ancien shooteur d’élite en NBA, qui vivra à Los Angeles sa première expérience de head coach. Le rookie Dalton Knecht semble prometteur et apportera du spacing autour de LeBron, mais il reste un rookie qui ne sera sans doute pas prêt tout de suite pour le très haut niveau. L’association père/fils entre Bronny James et LeBron James sera amusante à suivre, mais le fils du King aura-t-il vraiment des minutes à la mène ? N’est-ce pas juste une signature pour contenter le père, mais sans aucun intérêt sportif ?



Enfin, Rob Pelinka n’a même pas réussi à vendre Christian Wood et Jaxson Hayes, qui ont été inutiles, voire même ont eu un impact négatif dans cette équipe des Los Angeles Lakers l’an dernier. La perte de Taurean Prince est un petit coup dur niveau spacing mais peut sans doute être compensée par l’arrivée de Dalton Knecht, mais cela reste à voir. Bref, on savait que cette équipe avait besoin d’être améliorée, mais aucun changement majeur n’a été fait, alors que beaucoup d’équipes dans le range des Lakers à l’Ouest se sont renforcées (Rockets, Kings, Pelicans) ou ont récupéré des blessés (Grizzlies).

Points forts : Le retour des blessés peut redonner de l’allant aux Lakers. Gabe Vincent et Jarred Vanderbilt sont des maillons essentiels de la défense des Lakers et n’ont pu disputer que 40 matchs à eux deux l’an dernier. Si le premier retrouve le niveau qui était le sien lors de sa dernière saison au Miami Heat et si le second parvient de nouveau à être cette force défensive d’élite, cela ne pourra faire que du bien aux Lakers. Austin Reaves a aussi un grand rôle à jouer cette année et pourrait s’imposer comme un très bon lieutenant en NBA si JJ Redick lui donne des responsabilités en attaque. La signature de Christian Koloko en two-way contract est également intéressante au vu de la nullité des pivots remplaçants derrière Anthony Davis.

Globalement, le noyau de jeunes dans cet effectif des Los Angeles Lakers est prometteur et il pourrait y avoir une révélation qui viendrait apporter un second souffle dans les rotations angelinos. Qui de Max Christie, Dalton Knecht, Jalen Hood-Schifino, Maxwell Lewis voire même Bronny James ou notre Français Armel Traoré (en two-way contract) parviendra à gratter des minutes et à donner de nouvelles options à JJ Redick ? C’est peut-être un des seuls motifs d’espoir à attendre pour cette saison.


Le joueur à suivre : D’Angelo Russell

Après avoir exercé son option joueur cet été, le meneur des Lakers n’a plus qu’un an de contrat à 18,7 millions de dollars et sera donc agent libre l’été prochain. Il est toujours intéressant de suivre les performances d’un joueur en contract year et D’Angelo Russell ne fait pas exception à la règle. Si les critiques sont souvent appuyées contre l’ex-joueur des Wolves, c’est davantage à cause de son impact défensif qu’à cause de son rendement offensif. L’an dernier, DLo tournait à 18 points de moyenne à 45% de réussite dont 41,5% de loin, quasiment ses meilleurs pourcentages en carrière. Son TS+ est d’ailleurs de 101, ce qui veut dire qu’il est un peu plus efficace que la moyenne des joueurs NBA (qui se situe à 100).

Malheureusement, et bien qu’il ait fait des progrès, il reste un piètre défenseur comme le prouve son Defensive Box Plus/Minus de -0,8. Associé sur le backourt des Lakers à Austin Reaves, qui est, lui aussi, limité défensivement, cette paire est sans doute l’une des plus perméables défensivement de la ligue. Si des solutions existent (l’associer à Gabe Vincent en sortie de banc, un profil plus défensif qui pourrait masquer ses lacunes), le management des Lakers doit donc se poser la question de l’importance ou non de Russell dans cet effectif, pour cette saison et surtout pour le futur. Un trade est-il envisageable ? Va-t-il quand même être prolongé, vu qu’avec Pelinka tout est possible ? Cela dépendra en grande partie de ses performances, tant offensives que défensives, durant cette saison 2024-2025.


Pronostic en fin de saison : 6èmes à l’Ouest

C’est presque généreux tant cette preview semble négative, mais c’est la moyenne de la rédaction qui classe ces Lakers entre la 5ème et la 9ème place. Sauf catastrophe, les Los Angeles Lakers devraient disputer au minimum le Play-In, mais l’objectif doit être de se qualifier directement en Playoffs. Cet effectif semble trop juste pour aller chercher le top 4 afin d’avoir l’avantage du terrain et devra plutôt se méfier des équipes derrière elle, avec comme concurrents directs les Suns, Clippers, Kings, Pelicans, Grizzlies et à un degré moindre les Warriors et les Rockets.

Journaliste/rédacteur depuis septembre 2015 - Ma définition du bonheur ? Une galette-saucisse au Roazhon Park ou un café devant un Lakers/Celtics au petit matin. Fidèle membre de la team insomniaque de la rédac, j’ai le pouvoir de rester éveillé jusqu’à l’aube pour faire vivre aux lecteurs ma passion du sport. Ainsi, j’écris principalement sur la NBA, le biathlon, le cyclisme ou encore la F1. Comptez dans mes exploits sportifs le fait d’avoir fait gagner le Tour de France 2018 à Tony Gallopin sur Pro Cycling Manager, ou encore d’avoir mené l’équipe nationale de Bretagne en finale de Coupe du monde sur Football Manager.

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