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Rugby à XV

Pro D2 : Favoris, course à la montée, relégation, la preview de la saison 2022/2023

Nicolas Mezine

Publié le

Pro D2 Favoris, course à la montée, relégation, la preview de la saison 20222023
Photo Icon Sport

PRO D2 2022/2023 – Fin des vacances, la saison 2022/2023 de Pro D2 débute ce jeudi soir par une opposition alléchante entre le Biarritz Olympique et Oyonnax. En amont de ce nouvel exercice, retrouvez nos avis concernant les équipes amenées à jouer les premiers rôles, les formations qui devraient se mêler à la lutte pour le maintien ainsi que les équipes surprises de la saison. 

Le favori

Oyonnax Rugby

Cinq ans après leur relégation suite à une défaite en barrage d’accession face à Grenoble, les Oyonnaxiens font figure de favoris cette saison. Depuis qu’ils sont en Pro D2, les joueurs du Haut-Bugey ont été réguliers au possible (battus par Perpignan en 2021 et par Bayonne en 2022 en phase finale). Cet été, Joe El Abd et son staff ont misé sur la continuité avec un effectif qui a peu évolué, malgré les treize départs enregistrés. Le pack s’est renforcé avec les arrivées de Steve Mafi qui débarque des London Irish, ou encore celui de Joe Ravouvou, intraitable l’an dernier avec l’Aviron Bayonnais, pour compenser les départs notamment de Lassalle, Leindekar ou d’Étienne Herjean.

La saison dernière, Oyonnax était une équipe difficile à manœuvrer, surtout grâce à une défense très hermétique, où les gratteurs dans les rucks tels que Lebreton ou Hamilton ont fait des misères dans ce secteur. À domicile, la pelouse synthétique de Charles-Mathon permet de produire du jeu alléchant, tout en étant efficace sur les ballons portés, grâce auxquels le talonneur Benjamin Gélédan a terminé co-meilleur marqueur d’essais la saison passée (14).

La course au top 6

Biarritz Olympique

Biarritz redescend après une saison dans l’élite. La première partie de saison de Top 14 a été bonne, mais sur la durée, l’effectif, qui avait un déficit de qualité dans sa profondeur, n’a pas tenu la longueur dans un championnat très énergivore sur le plan énergétique. En parallèle, on a également longuement parlé des frasques perpétuelles entre le club de rugby et la mairie de la ville de Biarritz, beaucoup plus que le plan sportif. Cette saison, le club tentera de viser le Top 6, avec un effectif qui a vu partir près de 20 joueurs, dont des cadres comme Cronin, Peyresblanques, Hirigoyen, Armitage ou Lucu, tout en recrutant des joueurs au profil lourd et imposant au sein de son pack. Derrière, le centre du terrain a été renforcé suite aux arrivées du Gallois Tyler Morgan et de l’Australien Joe Tomane, et on rappellera que Francis Saili est toujours sous contrat avec le club basque.



Sur le papier, le BO doit faire partie des six premiers à la fin de la saison régulière. Le staff a été conforté pour cette saison. Le joueur à suivre du côté d’Aguilera sera Baptiste Germain : le demi de mêlée prêté par le Stade Toulousain a montré de belles dispositions en Top 14 la saison dernière lorsqu’il a remplacé Antoine Dupont. En concurrence cette saison avec Barnabé Couilloud, il sera un des éléments clés de ce BO version 2022/2023.



Provence Rugby

Cette année, tous les yeux seront rivés sur Provence Rugby, qui présente un projet très ambitieux. Et pour cause, avec le plus gros budget de la division (14.3 millions d’euros), les Provençaux sont des potentiels finalistes. Les infrastructures du club ne cessent d’évoluer, le stade Maurice-David a accueilli des événements de grande envergure (finale de barrage de la zone Afrique en Coupe du monde). Pour accompagner le tout, le staff a été renforcé avec Mauricio Reggiardo qui sera aux manettes, épaulé par Jacques Delmas, ancien technicien du RCT, et de Stéphane Glas, soit trois techniciens qui ont connu le très haut niveau.

Au niveau de l’effectif, une grosse partie de celui-ci a été conservé, renforcé par des arrivées notables comme celles de Teimana Harrison, qui débarque des Saints de Northampton ou encore celle de l’ouvreur Johnny McPhillips, qui reste sur une très bonne saison avec Carcassonne. Cet effectif semble avoir toutes les qualités requises pour jouer le haut de tableau, et l’objectif d’une place dans les six premiers semble atteignable.

Mont-de-Marsan 

Centurion en saison régulière et finaliste l’an passé, le Stade Montois veut continuer de grandir en se qualifiant à nouveau pour les phases finales. La plus grosse difficulté sera d’assumer ce nouveau statut d’équipe favorite pour la saison à venir, et de voir si les têtes sont fraîches et reposées avec les deux défaites face à Bayonne en finale de Pro D2 et Perpignan en barrage d’accession. En misant sur la formation et sur un ancrage territorial fort, les Landais abordent ce nouvel exercice avec excitation, et un effectif qui est resté stable, même si le club a vu partir Léo Coly à Montpellier. Wame Naituvi a été ciblé par le Racing 92 durant l’intersaison, mais le Fidjien est finalement resté au club et apportera de nouveau ses qualités de franchissement sur son aile.

Cette saison et comme l’an dernier, Léo Banos sera une des pièces maitresses du collectif montois. Ce Landais pure souche peut être considéré comme un surclassé dans cette division et pouvait partir en Top 14 à l’intersaison, car le Stade Toulousain ou Montpellier lui faisaient les yeux doux. Finalement, l’international moins de 20 ans poursuivra son aventure avec son club de cœur, où il tentera de vivre une aventure humaine aussi forte que la saison dernière. 

Colomiers

Chaque saison, lorsque l’on évoque le club columérin, deux mots reviennent avec insistance : régularité et homogénéité. Le club à la Colombe est un métronome de ce championnat, se positionnant régulièrement dans le haut du tableau (deux barrages sur les deux dernières saisons). Les recettes de ce succès sont plutôt simples : on mise sur un effectif très dense à tous les postes, sans stars, avec une belle émulation entre les joueurs et un recrutement très bien orchestré par la direction sportive (Gori, Palisson, Campagnaro).

Cette saison, les départs de l’effectif ont été comblés par la promotion de joueurs du centre de formation, comme Robin Bellemand, international des moins de 20 ans, ou du troisième ligne Waël Ponpon. Pour assumer son statut d’équipe phare de ce championnat, les Columérins s’appuieront sur une défense très compacte, qui a fait la force du club ces dernières saisons. Le club à la Colombe devra jouer les premiers rôles dans ce championnat.

Nevers

Demi-finaliste l’an dernier et souvent présenté comme un club ambitieux depuis sa montée de Fédérale, l’USON repart à l’abordage cette saison, avec des ambitions de Top 6. Pour un club qui entame sa cinquième saison en Pro D2, le club a toujours été stabilisé dans le haut du tableau, avec un budget conséquent certes. Après la demi-finale de l’an dernier, le club rêve plus grand. Au niveau du recrutement, les Nivernais ont préféré miser sur des jeunes joueurs à fort potentiel, ainsi que sur des éléments qui connaissent parfaitement le championnat.

Pour espérer viser à nouveau le haut du tableau, l’USON d’Hugues Bastide sera à nouveau redoutable sur les ballons portés, un exercice très maitrisé par le pack nivernais. Le club a toutefois vu partir son supersonique talonneur Jannik Tarrit, qui a rejoint le Racing 92 à l’intersaison, ainsi que Joris Cazenave, séduit par le projet d’Aix-en-Provence. Cette saison, les supporters du Pré-Fleuri devraient être séduits par Christiaan van der Merwe. Cette poutre de 2 mètres et 115 kg a été auteur de prestations XXL la saison dernière sous le maillot carcassonnais.

Les outsiders au Top 6

Agen

Après deux saisons très difficiles sur le plan sportif, Bernard Goutta espère redonner le sourire aux supporters d’Armandie. Dans le sport de haut niveau, les grands champions sont ceux qui ont la capacité mentale à répondre à toute forme d’épreuve, et pour les Agenais, il faudra tourner la page de ces deux années galères, où les joueurs donnaient parfois l’impression d’être traumatisés. Tout au long du marathon que représente la Pro D2 (30 journées), le maintien fut l’axe de bataille du club lot-et-garonnais, avec une première victoire obtenue le 22 octobre face à Aurillac.

Pour cette saison et pour s’éviter des sueurs froides, le président Fonteneau espère que le club assurera son maintien le plus rapidement possible avant de pourquoi pas, jouer le Top 6 en fin de saison. Dans cette optique, l’effectif a été revu avec 20 départs et 8 arrivées, notamment des joueurs d’expérience qui seront amenés à encadrer les jeunes troupes agenaises. On pense particulièrement à Richard Barrington, qui sort de plusieurs saisons disputées sous le maillot des Saracens ou encore d’Even Olmstead, le solide deuxième ligne canadien.

Vannes

Il y a deux ans, les Bretons ont été à deux doigts d’accéder à la finale de Pro D2, après une défaite en demi-finales face à Biarritz. L’an dernier, les six défaites consécutives pour entamer la saison ont contrarié les ambitions du club entraîné par Jean-Noël Spitzer, qui est passé d’ambitions de Top 6 à un objectif de maintien, obtenu durant les quatre dernières journées. Cet été, le livre a été fermé pour en ouvrir un nouveau, où les ambitions du club sont de nouveau élevées. Un coup de balai a été effectué dans le club, avec près de seize départs, dont des cadres de l’an passé comme Curtis, Picault, Hilsenbeck ou encore Rodrigue Bruni, afin d’entamer un nouveau cycle et ne plus regarder derrière.

Les Vannetais s’appuieront sur deux de leurs recrues majeures : Ben Afoa et Alapati Leaiua qui viennent de Bristol pour apporter toute leur expérience du très haut niveau, à un groupe jeune et avide d’apprendre. Pour compenser le départ d’Ambrose Curtis à Mont-de-Marsan, le board vannetais a jeté son dévolu sur Nathanaël Hulleu, en provenance de l’UBB. Cet espoir girondin cherchera à enchaîner les matchs et confirmer les bonnes dispositions entrevues en Top 14 la saison dernière (2 essais en 4 matchs).

Grenoble 

Après une saison passée catastrophique sur le plan sportif, le FCG entend retrouver le haut de tableau. Tout comme Vannes, le début de saison dernière a complètement anéanti les ambitions du club, qui a dû changer son fusil d’épaule en faisant confiance à des jeunes espoirs du club, qui seront sur le devant de la scène cette saison. Cette année, le groupe est composé avec près de 40 % de joueurs issus du centre de formation, une statistique qui fera plaisir à plusieurs observateurs de ce jeu. Malgré le départ d’Ange Capuozzo, son X-Factor de la saison dernière, vers Toulouse, plusieurs espoirs tels que Berruyer ou Sarragallet ont été prolongés sur la durée, pour assurer l’avenir à long terme d’un club revanchard.

Des joueurs revanchards sont arrivés au club, comme Erwan Dridi, qui cherche à confirmer son potentiel aperçu lors des matchs de Top 14 avec le RCT, ou encore Sam Nixon, qui revient dans ce championnat après un exercice contrarié dans son pays. Pour espérer viser le Top 6 à la fin de la saison, le FCG devra être intraitable dans son stade des Alpes, où trop de points ont été oubliés à domicile (7 défaites la saison dernière). 

Aurillac 

Depuis six ans, les Cantalous n’ont pas goûté au parfum des phases finales, et le dernier exercice en date leur donnera peut-être des regrets (10ᵉ). En dépit d’une solidité à domicile (13 V, 2D l’an dernier), les Aurillacois ont manqué le coche à plusieurs reprises à l’extérieur (9 pts obtenus seulement), des points qui comptent lorsque la qualification se joue dans un mouchoir de poche. Depuis plusieurs saisons, cette équipe est cataloguée comme redoutable en hiver. Orchestrés autour d’un pack dense et de la meilleure mêlée du championnat, les Cantalous pèchent dans l’animation et dans la création du jeu, les statistiques offensives de franchissements ne plaident pas en leur faveur. Pour ce nouvel exercice, le Stade Aurillacois va devoir composer avec un recrutement très restreint, compte tenu du budget du club, où seules cinq recrues, dont deux prêts, sont venues renforcer les rangs de l’effectif.

Toutefois, le club s’appuiera également sur ses espoirs, qui ont été champions de France l’an dernier face au Stade Toulousain, avec un joueur comme Ronan Loughnane pour ne citer que lui. En conservant sa solidité à domicile et en produisant davantage de jeu, Aurillac pourrait très bien vivre la même épopée que Carcassonne l’an dernier, et jouer les troublions.

Béziers 

Décevants l’an dernier, les Biterrois ont changé leur fusil d’épaule à l’intersaison pour miser sur la continuité. Plusieurs cadres ont été prolongés, tout comme des jeunes joueurs à fort potentiel, notamment les trois-quarts qui ont été très sollicités l’an dernier. Les leçons du passé ont été retenues, les recrutements catalogués Top 14, qui ont déçu lors des saisons précédentes, ont été mis de côté pour faire place à la pérennité. Pour miser sur une meilleure discipline, une des faiblesses de l’équipe la saison dernière, l’ASBH a, comme Toulon et Montpellier, engagé un ancien arbitre. Cédric Marchat, jeune retraité, posera donc ses valises à Béziers cette saison, un renfort attendu par les dirigeants.

Neuvièmes l’an dernier, les Biterrois espèrent faire mieux avec un effectif qui, sur le papier, peut répondre aux moyens des ambitions des dirigeants. On espère toutefois que ce qui se passe en coulisses ne viendra pas perturber les performances sportives, la Ville, propriétaire du club, étant à la recherche d’un repreneur.

Montauban

Aux portes de la qualification au printemps, le club a très mal terminé la saison, avec en tête le terrible drame qui a frappé toute une ville, le décès de Kelly Meafua. Il sera difficile de se remettre, de cet épisode tragique mais pour cette saison 2022/2023, les Montalbanais se sont promis de le faire pour Kelly Meafua. Pour cette saison, 30 à 40% de l’effectif a été remodelé et les supporters attendent avec impatience les débuts de Sema Rokodoguni, qui arrive tout droit de Bath en Angleterre, ainsi que les deux internationaux géorgiens, Tedo Abzhandadze et Otar Giorgadze, qui débarquent en provenance du CA Brive. Le point déterminant de cette saison sera la discipline, car l’an dernier, Montauban a pris beaucoup trop de cartons pour pouvoir être compétitif sur 80 minutes. En tout cas, l’optimisme est de mise du côté de Sapiac, où on espère que la Cuvette résonnera de plus belle cette saison.

La lutte pour le maintien

Carcassonne 

L’an dernier, les Carcassonnais ont été la grosse surprise de la saison, après s’être qualifiés dans le Top 6 au prix d’une fin de saison terminée en boulet de canon, le tout avec le plus petit budget du championnat. Cette année et avec un effectif en grande partie renouvelé, l’USCXV sera de nouveau prêt à jouer les trouble-fêtes. Après une belle année sportive, le club a payé un lourd tribut à cette réussite, puisque 50 % de l’effectif de l’an dernier a été renouvelé. Exit les Clement Doumenc, Pierre Huguet ou encore Andrei Ursache, qui a passé près de onze saisons dans l’Aude, mais le public de Domec se familiarisera avec Simon Meka, joueur à haut potentiel prêté par le Castres Olympique. Toutefois, cette saison, nous ne voyons pas l’USCXV réitérer les exploits de la saison passée.

Massy

Pour sa quatrième saison à l’échelon professionnel, les Massicois reviennent en Pro D2 avec de toutes nouvelles intentions. Tout d’abord et par rapport aux saisons précédentes, les infrastructures du club ont été améliorées, que ce soit sur et en dehors du terrain. L’an dernier, Massy a roulé sur la Nationale. Pour cette saison, 70% de l’effectif a été conservé. On mise donc sur la continuité, en gardant l’ADN du club qui reste la formation. Mais on ne s’est pas privé d’effectuer de jolis coups sur le marché des transferts, comme les recrutements de Marco Fuser (Newcastle), Dylan Lam et Clément Lanen, les deux derniers évoluant en Top 14 la saison dernière. Tout comme la saison passée, le plan de jeu devrait s’appuyer autour d’un pack mobile et très performant sur les groupés pénétrants, qui ont martyrisé plusieurs formations de Nationale l’an dernier. Massy semble mieux armé que les saisons précédentes pour se maintenir à la fin de saison.

Rouen

Les Rouennais ont eu très chaud l’an passé, et le maintien ne s’est joué que sur un fil. Cependant, malgré l’événement tragique qui a frappé le club en fin de saison dernière, les joueurs de Nicolas Godignon ont maintenu le club au premier échelon professionnel et souhaitent désormais viser plus haut. Cet été, les postes ont été doublés, voire triplés, pour ne pas réitérer les erreurs de recrutement de l’an passé, où le club n’avait pas anticipé d’éventuelles blessures. Arrivé sur le tard la saison passée, l’ancien du CAB, Nicolas Godignon, a pu orchestrer la préparation à son souhait et renforcer son groupe avec des joueurs huppés du championnat (Pourteau, Masilevu, Boughanmi).

Soyaux-Angoulème

Relégués il y a deux saisons, les Charentais ne se sont pas éternisés en Nationale et sont vite remontés à l’étage supérieur. Désormais, l’objectif sera de pérenniser le club en Pro D2. Mais la tâche s’annonce ardue, sachant que les deux promus de la saison dernière (Bourg-en-Bresse et Narbonne) ont été relégués en fin d’exercice. Pour espérer se maintenir, le SA XV gardera les mêmes recettes que l’an passé : un effectif stable, renforcé seulement par plusieurs espoirs qui ont été champions de France Accession l’an dernier, et un plan de jeu ambitieux, qui a permis notamment aux Angoumoisins d’être la meilleure attaque de Nationale l’an passé. 

Notre classement pour la saison

  1. Oyonnax
  2. Colomiers
  3. Mont-de-Marsan
  4. Provence Rugby
  5. Biarritz
  6. Aurillac
  7. Grenoble
  8. Nevers
  9. Agen
  10. Vannes
  11. Béziers
  12. Montauban
  13. Massy
  14. Carcassonne
  15. Rouen
  16. Soyaux-Angoulême

Passionné de sport, notamment de rugby dans toutes ses variantes (XV, XIII et VII). Fan du RC Toulon et de l'Olympique de Marseille.

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