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US Open 2024

US Open 2024 : Jannik Sinner terrasse Taylor Fritz et décroche son deuxième Grand Chelem

Maxime Cazenave

Publié le

US Open 2024 Jannik Sinner terrasse Taylor Fritz et décroche son deuxième Grand Chelem
Photo Icon Sport

US OPEN 2024 – Jannik Sinner a remporté son deuxième Grand Chelem ce dimanche soir. Grand favori, le numéro un mondial a assumé son statut face à l’Américain Taylor Fritz, impuissant malgré le soutien total du public américain, en trois sets (6-3 / 6-4 / 7-5).

Au lendemain de la défaite de Jessica Pegula face à Aryna Sabalenka, le peuple américain avait de nouveau l’occasion de rêver. Auteur d’un US Open magnifique, Taylor Fritz a profité des défaillances dans sa partie de tableau pour se hisser en finale. Le plus dur restait à faire puisqu’il fallait se défaire du numéro un mondial, Jannik Sinner.

Sinner un cran au-dessus

Ce dernier va d’ailleurs débuter idéalement en s’emparant du service adverse, avant de confirmer avec un jeu blanc. Mais ces deux premiers jeux ne sont qu’un écran de fumée. Une fois rentré dans son match, Taylor Fritz fait face à un Sinner en difficulté sur sa première balle, et friable. L’Américain décroche son premier jeu, puis met en difficulté l’Italien, ce dernier ne parvenant pas à trouver sa première balle. S’il sauve deux premières balles de break, il s’effondre sur la troisième en envoyant une volée facile en milieu de filet. Une fois ce coup dur passé, Jannik Sinner se remet progressivement en selle dans un match où les mises en jeu sont délicates. À 3-3, il se montre appliqué pour refaire le break sur un amorti placé au bon moment. Puis, il va confirmer en profitant de la nervosité de Fritz pour plier rapidement le premier set (6-3).

Le scénario du match va totalement changer dans la deuxième manche. Taylor Fritz devient impérial sur son service, et dispose d’opportunités sur le service adverse. Malheureusement pour lui, il n’en profite pas. Sans se montrer transcendant, Jannik Sinner défend sa mise en jeu alors que les jeux défilent et s’écourtent. L’Italien se montre par contre d’une propreté absolue puisqu’il va effectuer seulement une faute directe dans toute la manche ! À 5-4, il va faire la différence au meilleur moment en faisant étalage de sa supériorité pour rafler la deuxième manche (6-4).



Taylor Fritz laisse filer sa dernière chance dans le troisième set

Dos au mur, Fritz semble se relancer. Il glane les trois premiers points dès le retour sur le court, et s’offre trois balles de break. Un tournant ? Pas du tout. Jannik Sinner va retrouver sa première pour remporter les cinq suivants. Imperturbable, Sinner continue de jouer son jeu avec application. Le poing serré, il claque des coups énormes en ligne de fond pour asseoir sa domination. Il reste alors seulement à conclure. Mais après deux premières balles de break effacées, l’Italien se fait surprendre par la libération totale de l’Américain. Fritz réveille le public d’Arthur Ashe et profite d’ouvertures sur le jeu de service adverse pour faire le break, avant de valider, menant 5-3. Mais comme depuis le début de la rencontre, Jannik Sinner va montrer pourquoi il est le nouveau patron de l’ATP.

Sous pression, il assure son service. Puis, il va doucher son rival en débreakant sur sa deuxième chance pour recoller, et prolonger le set. Cet énième coup de massue va se révéler fatal. Fritz n’y est plus, et s’effondre. Au moment de servir pour aller au tiebreak, il débute par une double faute avant de se faire agresser. À deux points du match, l’Italien ne tremble pas et conclut l’affaire au terme de 2h15 de combat à sens unique (6-3 / 6-4 / 7-5).

Après l’Open d’Australie en début d’année, Sinner remporte son deuxième Grand-Chelem en carrière, et poursuit sa saison 2024 de haute volée.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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