Tennis
US Open : Après Benoît Paire, au tour de Pierre-Hugues Herbert d’être incertain
TENNIS – Le coronavirus continue d’inquiéter le monde de la petite balle jaune. Dans les colonnes de l’Alsace, Pierre-Hugues Herbert s’est montré incertain quant à sa participation à l’US Open (31 août – 13 septembre).
La situation aux États-Unis reste préoccupante, et le monde du tennis fait de plus en plus part de son inquiétude. Ce dimanche, dans un entretien accordé à L’Alsace, Pierre-Hugues Herbert n’a pas caché son incertitude à propos de Flushing Meadows. Celui qui reprendra la compétition lors du Challenge Élite de la FFT à Nice la semaine prochaine souhaite attendre l’évolution de l’épidémie sur place, avant de prendre sa décision. Extrait.
J’envisage de jouer l’US Open, mais je suis incapable de dire si j’y serai effectivement. Cela dépend de tellement de paramètres… En premier lieu, bien sûr, de la situation sanitaire à ce moment-là. Pour l’instant, et contrairement à ce qu’espéraient les organisateurs, ça ne va pas en s’améliorant, c’est le moins qu’on puisse dire. En septembre, il faudra aussi voir si on pourra revenir des États-Unis sans avoir à observer une période de quarantaine. Si on risque d’être bloqué au retour, ça dissuadera énormément de joueurs de faire le voyage.
« C’est un peu la catastrophe » pour Paire
Interrogé ce samedi sur RMC, Benoît Paire semble encore plus indécis. Le 31ème joueur mondial semble ne pas être enthousiaste à l’idée de jouer, tout en risquant sa vie. « Y aller, c’est prendre le risque de se faire contaminer. Même si moi le premier, j’ai envie de jouer au tennis, de voyager, car c’est notre quotidien. Si c’est y aller avec des risques et observer une quarantaine au retour, cela paraît compliqué car si on joue l’US Open, on doit sacrifier Madrid et Rome. Il faut trouver des vols pour y aller, et pour rentrer aussi. Même s’il y a la contrainte financière avec l’interruption de la saison et le besoin de jouer, à un moment je préfère ne pas jouer et rester en vie et en bonne santé. » a-t-il déclaré.
Pour rappel, l’épidémie de la COVID-19 bat son plein aux États-Unis. 44 569 nouvelles contaminations ont été rapportées ces dernières 24 heures sur le sol américain.
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