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Basket : Joffrey Lauvergne champion de Lituanie, Beaubois et Moerman titrés en Turquie

Maxime Cazenave

Publié le

Basket : Joffrey Lauvergne champion de Lituanie, Beaubois et Moerman titrés en Turquie
Photo Zalgiris Kaunas

Déjà vainqueur de la Coupe nationale plus tôt dans la saison, Joffrey Lauvergne vient de remporter un nouveau titre en devenant champion de Lituanie. Rodrigue Beaubois et Adrien Moerman, vainqueurs de l’Euroleague récemment, connaissent la même joie en Turquie.

La palmarès de Joffrey Lauvergne ne cesse de prendre de l’épaisseur ces dernières années ! Le pivot international français vient ainsi de remporter son deuxième titre de la saison avec le Zalgiris Kaunas. Déjà vainqueur de deux coupes de Turquie avec Fenerbahçe lors des deux dernières saisons, le pivot rajoute un doublé coupe-championnat en Lituanie sur son CV. De quoi faire oublier une élimination prématurée en Euroleague en raison d’une 11e place, insuffisante pour disputer les PlayOffs.

Lauvergne meilleur pivot de Lituanie

Opposé au Rytas Vilnuis, le Zalgiris Kaunas n’a pas fait dans la demi-mesure en mettant un coup de balai à son rival. Le club de la capitale a remporté les trois premières rencontres pour boucler la série rapidement, 3-0. Auteur de 15,3 points et 6,6 rebonds sur la série, Lauvergne termine meilleur marqueur de son équipe. Cela conclut une saison durant laquelle le poste 5 français a roulé sur les raquettes adverses.

Ce dernier a ainsi été nommé dans le cinq majeur de la LKL il y a quelques jours. Un honneur qui récompense sa bonne saison (10,7 points, 5,6 rebonds) dans un championnat que Kaunas a surclassé du début à la fin. Avec seulement 3 défaites en seulement 36 rencontres de saison régulière, le club historique a ensuite démoli successivement le Pieno Zvaigdes (2-0), le Utenos Juventus (3-0) et donc le Rytas (3-0) sans laisser filer un seul match. Ogre national, le Zalgiris remporte là son 22e sacre national en 27 éditions depuis l’indépendance de la Lituanie.

Pour Joffrey Lauvergne, il s’agit là de sa quatrième victoire en championnat, le tout dans un troisième pays différent. L’ancien intérieur des Spurs a auparavant décroché un titre en France en 2012 avec l’Elan Chalon, avant de réaliser un back-to-back dans la foulée en Serbie sous les couleurs du Partizan Belgrade. Non retenu par Vincent Collet pour disputer les Jeux Olympiques, l’intérieur français continue néanmoins à prouver qu’il faut toujours compter sur lui pour une place en Équipe de France à l’avenir.

Beaubois et Moerman réalisent un énorme doublé

Pour Rodrigue Beaubois et Adrien Moerman, la saison 2020-2021 restera gravée dans les annales. Une semaine après avoir remporté l’Euroleague en se défaisant du CSKA et de Barcelone dans le Final Four, les deux Français décrochent un titre de champion de Turquie avec l’Anadolu Efes. Opposés au Fenerbahçe de Nando De Colo en finale, ils ont dominé cette série en remportant trois larges victoires pour passer un coup de balai net et sans bavure (111-71, 95-73, 93-66). Avec 22,3 points de moyenne, Beaubois termine, comme Lauvergne, meilleur marqueur de son équipe dans ces finales. Il a notamment inscrit 27 points au match 1, avant de réaliser une pointe à 30 points ce lundi, avec un énorme 11/13 au tir (6/8 derrière l’arc). Même son coéquipier et MVP de l’Euroleague, Vasilije Micic (21 points), n’a pas été aussi prolifique que lui.

De son côté, Adrien Moerman a été plus discret en sortie de banc (5,6 points, 5,3 rebonds en 13 minutes), mais toujours très intéressant dans son apport des deux côtés du cercle. Pour les deux Frenchies, il s’agit là de leur deuxième titre de champion en Turquie après celui qu’ils ont déjà acquis ensemble en 2019. Devenu le premier joueur français à remporter à la fois l’Euroleague et la NBA (2011 avec les Mavericks de Dallas), Rodrigue Beaubois enrichit un palmarès déjà bien fourni. Pour Moerman, il s’agit là de son cinquième trophée de champion national après les trois succès en Pro A acquis en 2007 (Roanne), 2014 et 2015 (Limoges).

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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