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Coupe du monde de biathlon 2024-2025

Biathlon 2024-2025 : Clap de fin sur une saison riche en émotions

Sophie Clapier

Publié le

Biathlon 2024-2025 Clap de fin sur une saison riche en émotions
Photo Icon Sport

SAISON BIATHLON 2024/2025 – Du coup d’envoi à Kontiolahti aux Finales à Oslo, cette édition 2024-2025 de biathlon a encore apporté son lot d’émotions, et une bonne dose de suspense. Retour sur les moments marquants de cette saison.

Forfaits à la pelle

Si chez les hommes, les têtes d’affiche ont tous répondu présent au coup d’envoi de cette nouvelle saison, il manquait une favorite de taille chez les femmes. Forfait dès la 1ère étape pour défendre son titre, Lisa Vittozzi était alors attendue en janvier. Mais là encore, l’Italienne a repoussé son retour et celui-ci n’a finalement pas eu lieu.

Avant la mass start de Kontiolahti, c’est Ingrid Tandrevold qui a annoncé un problème cardiaque avant de se retirer d’Hochfilzen et du Grand-Bornand, tirant, elle aussi, un trait sur le gros globe. Elvira Oeberg a également perdu de précieux points en manquant l’intégralité des épreuves d’Antholz. Stoppée dans son élan, Marketa Davidova n’a pas pu rivaliser non plus sur la totalité de la saison, tout comme Hanna Oeberg. De nombreuses absences qui ont ouvert les portes à un duel au sommet entre Franziska Preuss et Lou Jeanmonnot.

Deux dernières mass start inoubliables

On aurait signé dès le début de saison pour un scénario pareil dans la course au gros globe féminin. Avec une fin moins cruelle pour Lou Jeanmonnot évidemment à l’issue de l’ultime mass start. Mais que la bataille a été belle entre la Française et Franziska Preuss. En témoignent les 20 petits points d’écart qui les séparent au classement général et ces échanges de dossard jaune lors des Finales en Norvège. Les deux femmes se sont aussi partagé tous les petits globes en jeu et là-dessus statu quo : l’individuel et la poursuite pour la Doubiste, la poursuite et la mass start pour la Bavaroise.

Sturla Laegreid avait, lui, déjà assuré son statut de n°1 mondial avant la mass start, grignotant au fil de la saison son retard sur Johannes Boe. La passation de pouvoir a définitivement eu lieu sur le dernier debout, la légende norvégienne partant à la faute quand son homologue ressortait avec le plein. Mais si Sturla Laegreid a pris le dessus sur son compatriote en Coupe du monde, Johannes Boe a dominé les débats lors des Mondiaux, les derniers de la fratrie.

Les derniers tours de piste

Ce n’était qu’une question de temps avant la fin de carrière des deux frères Boe. Mais l’annonce était attendue plus tardivement, à l’issue de l’hiver 2026 sûrement. Johannes et Tarjei ne seront cependant pas de la partie en Italie. Les deux Norvégiens ont tiré leur révérence dimanche, respectivement avec une 7ème et 11ème place, mais surtout avec chacun un magnifique palmarès. Historique même pour le cadet avec ses 5 gros globes de cristal et ses 12 médailles d’or mondiales en individuel, dont deux à Lenzerheide. L’aîné ne quitte pas non plus le circuit, les étagères vides. Et même si ça doit se faire aux détriments des Français, quoi de mieux que de repartir de leurs derniers championnats du monde avec un or commun sur le relais masculin ? Les ultimes tours de piste effectués à la maison, les deux frangins ont pu être célébrés comme il se doit.

Rendez-vous dans 248 jours

De cette saison de biathlon, on a aussi retenu que Justine Braisaz-Bouchet n’est jamais vaincue. On a vu la montée en puissance du jeune Campbell Wright et d’Océane Michelon, vice-championne du monde de la mass start. On a célébré la confirmation du relais féminin à Lenzerheide et le doublé tricolore sur les individuels, puis on a ouvert de grands yeux ronds au terme de l’individuel court masculin de Polkjuka. On a souvent tremblé, parfois crié et même juré, on l’avoue, mais on s’est surtout régalé. Et on a hâte de remettre ça. Alors rendez-vous le 29 novembre pour le prochain coup d’envoi.

 

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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