F1 2025 : Jack Doohan, seul contre tous

FORMULE 1 2025 – Parmi les nombreux pilotes présents sur la grille pour le coup d’envoi de la saison 2025, Jack Doohan sera naturellement l’un des plus observés. Sur un siège éjectable chez Alpine suite à un hiver à rebondissements, l’Australien n’aura pas le droit à l’erreur. Et ce dès ce wekeend, à domicile.

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On y est ! Après trois mois de pause, la F1 va reprendre ses droits tout au long du weekend avec le premier Grand Prix de la saison, du côté de l’Australie. Si l’attraction sera évidemment la grande première de Lewis Hamilton chez Ferrari, d’autres pilotes seront observés avec un œil de lynx, dont les rookies. Si la plupart, dont le Français Isack Hadjar abordent l’entame de saison sans pression, cela ne sera pas le cas pour Jack Doohan chez Alpine.

L’ombre dérangeante de Franco Colapinto

Au-delà du fait d’être Australien, et donc de rouler à domicile sur le circuit de l’Albert Park, le pilote de 22 ans évolue dans un contexte dont le néfaste atteint des sommets jamais vus auparavant pour un débutant. En effet, s’il a bien été intronisé en tant que titulaire en fin d’année dernière, les plans ont depuis été remis en cause par les agissements de l’écurie Alpine. Quelques semaines après sa signature, l’écurie française s’est attachée les services de Franco Colapinto en tant que pilote réserviste. Un véritable caillou dans la chaussure de l’Australien, qui a ainsi vu débarquer l’un des pilotes les plus prometteurs du moment, fort de 9 Grands Prix disputés sous les couleurs de Williams.

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Depuis ce 9 janvier, le destin de Jack Doohan a drastiquement changé. Sa position ne tient même plus qu’à un fil. Les spéculations vont donc bon train pour déterminer à quel moment Alpine procédera à ce changement de pilotes inévitable, sans même tenir compte des futures performances du garçon. En conférence de presse, l’Australien n’a pas souhaité alimenter les rumeurs, se contentant d’une réponse cadrée : « Je dois performer à chaque fois que je suis dans la voiture, indépendamment des rumeurs. Si vous ne l’avez pas réalisé, nous avons quatre pilotes de réserve. Les quatre, et non pas uniquement Franco, veulent probablement ma place. »

Doohan cree que el asiento de Gasly está en riesgo tanto como el suyo propio:

“Tengo un piloto (Franco Colapinto) que aspira a mi asiento, pero en realidad ¡ya tenemos cuatro pilotos de reserva! »

« En realidad, hay cuatro que probablemente quieran mi asiento, y si no es mío,… pic.twitter.com/UpJvHJhPzg

— f1history🏁 (@f1history__) March 13, 2025

Les signaux négatifs d’Alpine, Helmut Marko en rajoute une couche

En effet, au-delà du pilote argentin, Alpine a étonné tout le monde en accumulant les pilotes réservistes à la pelle. En plus d’un Paul Aron déjà installé dans le giron auparavant, l’écurie avait annoncé Ryo Hirakawa en même temps que Colapinto, avant d’ajouter à la liste l’Indien Kush Maini au début de la semaine en cours !

Si cela ne suffisait pas, le totémique Helmut Marko y est également allé de son mot acerbe à l’encontre d’un pilote qu’il a connu lorsque ce dernier évoluait au sein de la Red Bull Junior Team (entre 2017 et 2021). L’éminent conseiller de l’écurie autrichienne a ainsi classé les rookies sur Virtus TV. S’il place Kimi Antonelli, Oliver Bearman et Isack Hadjar en catégorie A, il a mis Gabriel Bortoleto un cran en dessous, avant de positionner Doohan encore plus bas, de manière froide :

Pour moi, Jack est un pilote de catégorie C. Je ne pense pas qu’il terminera la saison.

Des propos qui jettent rapidement aux oubliettes les raisons ayant initialement poussé Alpine à faire confiance au pilote australien. Vice-champion de F3 en 2021, 3ème du championnat F2 en 2023 avec trois victoires au compteur, Jack Doohan dispose d’un réel potentiel à exploiter. Mais aura-t-il le temps de le réaliser chez Alpine ? C’est donc avec une pression rarement aussi intense que l’Australien va aborder son deuxième Grand Prix en carrière, trois mois après ses débuts à Abu Dhabi. Seul contre tous.

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Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.