JO 2024, ces Bleus qui peuvent surprendre : L’équipe de France de poursuite masculine (cyclisme sur piste)

JO PARIS 2024 – Loin de se livrer au jeu des pronostics, Dicodusport vous propose de découvrir une série d’athlètes français qui pourraient profiter des Jeux Olympiques pour se révéler un peu plus aux yeux du grand public. Non cités parmi les favoris, parfois méconnus ou fort d’un palmarès peu fourni, certains d’entre eux ont tout pour briller à Paris. De là à aller chercher une médaille, seul l’avenir nous le dira. Aujourd’hui, focus sur la poursuite par équipes masculine.

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Un collectif habitué à concourir ensemble

Absente à Tokyo et lors des éditions précédentes, l’équipe de France de poursuite devrait présenter cet été une équipe compétitive habituée à concourir ensemble. Le collectif semble rodé et articulé sur un noyau de cyclistes composé de Benjamin Thomas et Thomas Denis, immuables, ainsi que Valentin Tabellion, Corentin Ermenault et Thomas Boudat. Difficile également d’ignorer Quentin Lafargue, Adrien Garel ou Oscar Nilsson-Julien, même si la pépite franco-britannique semble davantage être orientée pour performer à Los Angeles en 2028.

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Depuis les Championnats d’Europe 2016, l’équipe de France a remporté l’or à trois reprises, avec en prime, le bronze en 2023. Aux Championnats du monde, le renouveau s’est également confirmé grâce à l’argent obtenu en 2021, derrière l’Italie de Filippo Ganna et Simone Consonni. Il s’agissait alors de la première breloque dans la discipline depuis le bronze obtenu en 2003. En y regardant plus attentivement, depuis 2016, Benjamin Thomas et Thomas Denis ont systématiquement fait partie des collectifs médaillés, preuve s’il en fallait de l’expérience commune du collectif.

🥇 Au but d’un duel épique mené face aux Danois en finale, les Français Quentin Lafargue, Benjamin Thomas, Valentin Tabellion et Thomas Denis remportent la médaille d’or de la poursuite par équipes
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— francetvsport (@francetvsport) August 12, 2022

Bénéficier du home advantage pour l’or sur la scène olympique

Les Français peuvent entre autres espérer bénéficier du home advantage, particulièrement prononcé lors des championnats de cyclisme sur piste. En 2015 et en 2016, l’équipe de France avait notamment terminé en tête du classement des médailles des Championnats du monde (sept médailles dont cinq titres) puis d’Europe (sept médailles, trois titres), organisés au Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines, le même que celui qui accueillera les épreuves des Jeux. En comparaison, lors des Championnats du monde qui suivaient, ils n’avaient récolté « que » trois médailles (0 titres) alors que la Grande-Bretagne, pays hôte, finissait cette fois-ci en tête du classement, tout comme l’Allemagne, pays hôte des Championnats d’Europe 2016 et en tête au classement des médailles. Il y a deux ans, en 2022, toujours à Saint-Quentin-en-Yvelines, la France finissait troisième avec néanmoins un bon bilan (sept médailles, trois titres).

Résumer les chances de l’équipe de France sur la poursuite par équipes, au seul home advantage, serait néanmoins réducteur. Toutefois, étant donné l’expérience acquise par le collectif ces dernières années, l’échéance olympique semble l’occasion ultime pour déjouer les pronostics face à une concurrence forte. Au 5 mars, l’équipe de France était ainsi quatrième dans la discipline, au classement des nations, derrière le Danemark, l’Italie et l’Australie. L’envie de signer un retour de la plus belle des manières sur la scène olympique, seize ans après une dernière participation à Pékin, doit certainement motiver les hommes qui enfourcheront leur cycle le 5 août à l’occasion du début de l’épreuve. Reste d’ici-là à confirmer leur identité…

Passionné de sport depuis toujours, un jour à l'adolescence mes parents m'ont dit : "quitte à passer ton temps à regarder du sport, au moins va le voir en vrai" ! Depuis, cette remarque ne m'a plus quitté et je passe une grande partie de mon temps libre à assister à des compétitions de tous sports. Je mêle d'ailleurs mes deux passions, le sport et les voyages afin de faire une pierre deux coups ! Outre l'US Open ou l'Euro 2021 par exemple, j'ai assisté cet été aux Mondiaux d'athlétisme à Budapest. Mon plus gros coup dur est et restera les JO 2020-2021 pour lesquels j'avais réservé 17 épreuves. La suite, vous la connaissez...