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JO Paris 2024

JO 2024 : Le judo cartonne, la lutte a du travail… les Tops et Flops des sports de combat

Sophie Clapier

Publié le

JO 2024 Le judo cartonne, la lutte a du travail... les Tops et Flops des sports de combat
Photo UWW

LUTTE JO 2024 – Tous les sports de combat n’ont pas connu la même réussite dans ces Jeux de Paris 2024. Si certaines disciplines ont apporté leur lot d’émotions, d’autres terminent loin des objectifs ou avec une petit sentiment d’inachevé. C’est l’heure du bilan.

Le carton presque plein du judo

Difficile de mettre en flop la discipline qui a apporté le plus de médailles à la délégation française. Avec un total de 10 breloques (2 en or, 2 en argent, 6 en bronze), le judo signe sa meilleure contribution dans les Jeux, battant le record établi à Tokyo (8). Alors oui, on peut avoir quelques regrets quant au nombre de fois où les Bleus sont montés sur la première marche du podium.

Mise à part la rencontre par équipes qui restera dans les annales, seul Teddy Riner s’est emparé de l’or là où on attendait également Romane Dicko ou encore Clarisse Agbegnenou. D’autres se sont révélés au grand public, comme Joan-Benjamin Gaba, vice-champion olympique chez les -73 kg et décisif pour le collectif. Ces combats d’un jour se jouent souvent à pas grand-chose. À un « kata de bâtard » près, ou bien à une petite touche décisive. Auriane Mallo-Breton peut en témoigner.



L’escrime, entre joie et déception

Si on devait répéter un refrain à Auriane Mallo-Breton ce serait de ne pas minimiser la performance et l’importance d’une médaille olympique. Peu importe le métal. Aussi cruel soit le dénouement final. Car à deux reprises, l’épéiste tricolore a manqué l’or à la mort subite, autant dire d’un rien. Première médaillée de sa discipline à Paris, elle a lancé les escrimeuses françaises sur de bons rails. Malgré l’échec des sabreuses par équipes, celles-ci ont brillé individuellement, en témoigne le doublé Apithy-Brunet/Balzer. En revanche, ça a été bien plus compliqué pour le fleuret… et pour les hommes.



Yannick Borel a été le seul récompensé individuel (argent). Alors qu’on espérait les épéistes également sur la boîte par équipes, ces derniers ont terminé au pied du podium. Loin de leurs attentes, Luidgi Midelton et Romain Cannone ont aussi péché en solitaire. À l’image des sabreurs tricolores qui, eux, ont sauvé l’honneur face à l’Iran pour la course au bronze par équipes. Globalement, l’escrime a égalé son record d’Atlanta avec 7 médailles. Mais l’unique breloque dorée restera une anomalie. Au Grand Palais, il fallait donc être prêt aux ascenseurs émotionnels.

Boxe et taekwondo, plus ou moins dans les attentes

À mi-chemin entre le carton de Rio et le zéro pointé de Tokyo, l’équipe de France de boxe repart avec 3 médailles (2 en argent, 1 en bronze). Toutes à mettre au crédit des hommes. Et là aussi il s’en est parfois fallu de peu pour que ça tombe du bon côté de la pièce. Cependant Sofiane Oumiha et Billal Bennama ont respecté les attentes, parés tous deux d’argent. Djamili-Dini Aboudou a quant à lui décroché sa première médaille olympique, effaçant un peu les sorties de route prématurées d’Estelle Mossely et Amina Zidani.

En taekwondo, Magda Wiet-Henin est malheureusement passée à côté de son rendez-vous, contrairement à sa compatriote Althéa Laurin. La championne du monde 2023 des +67 kg a parfaitement conclu en faisant résonner la Marseillaise en taekwondo pour la première fois de l’histoire des Jeux, permettant de plus à l’équipe de France de battre le nombre de médailles d’or d’Atlanta. Avec le bronze de Cyrian Ravet acquis quelques jours plus tôt, on grimpe à 50% de réussite pour les taekwondoïstes. Certes avec quatre représentants, mais toutes les disciplines ne peuvent pas se vanter d’un tel ratio.

La lutte, tout un chantier

Les tournois de qualification olympique n’avaient pas été brillants pour les lutteur(se)s français(e)s et les Jeux n’ont pas fait exception. Dans une discipline où se mêlent 18 catégories, seuls trois athlètes tricolores étaient au départ. Difficile donc de faire sa place sur le podium. La plus grande chance étant Koumba Larroque, annihilée dès les quarts de finale, tout comme Mamadassa Sylla. Depuis Steeve Guénot à Londres 2012, c’est le néant pour l’équipe de France de lutte qui a toujours du mal à nous faire vibrer. Il aurait fallu beaucoup, beaucoup plus, pour éclipser le 5ème titre de Mijain Lopez.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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