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NBA : Qui est Jalen Green, le potentiel meilleur scoreur de la Draft 2021 ?

Joris Schamberger

Publié le

NBA : Qui est Jalen Green, le potentiel meilleur scoreur de la Draft 2021 ?
Photo AP

NBA Draft 2021 – Dans une cuvée considérée comme l’une des plus relevées des dernières années, Jalen Green est un candidat plus que crédible au top 3. Scoreur infatigable depuis le lycée, le dragster longiligne a continué de progresser cette année. Quelles sont ses forces ? Ses faiblesses ? Et quelle franchise pourrait le drafter ? Nous répondrons à ces questions dans ce focus.

Jalen Green est né en 2001 en Californie d’un père dont on ne sait quasiment rien. Son beau-père Marcus Green, qui lui sert de mentor depuis l’enfance, était un ancien coéquipier de DeShawn Stevenson au lycée. Au collège, il intègre l’AAU (Amateur Athletic Union), tenant le rythme d’environ 5h d’entraînement par jour. Arrivé au lycée, la planète basket se rend compte du potentiel monstrueux de ce jeune joueur, qui est appelé en équipe nationale U16, puis est MVP de la Coupe du monde U17 avant de remporter l’or avec les U19 en Grèce l’année suivante. Fort de ce palmarès, il décide d’intégrer la nouvelle team Ignite en G League. Cette équipe, créée par la NBA dans le but de former les jeunes directement dans le monde professionnel, permet de voir évoluer Jalen Green aux côtés de Jonathan Kuminga. 

Le profil

Green est un arrière, pouvant porter la balle en cas de besoin, mais pouvant également jouer ailier, du moins en théorie. En effet, s’il a passé la saison sur le poste 2, c’est qu’il y a une raison : il est trop frêle. 82 kilos pour 1m98, cela risque d’être très léger en NBA, il est donc probable qu’il passe quelques heures à la salle de musculation une fois sélectionné à la Draft. Ce manque de poids et donc de puissance va impacter sa défense, mais également son attaque, tant il a du mal à finir efficacement quand on lui rentre trop dedans.

En termes de bagages techniques offensifs, c’est bien simple : tout est là. Que ce soit au shoot, au dunk, au dribble ou à la finition au cercle, Jalen Green est déjà équipé. Tournant à 17.9 points, avec 46% de réussite au tir, et 36% à 3 points, dans des conditions proches de celles de la NBA, on n’a aucun doute sur sa capacité à impacter le jeu dès son année de rookie. Cependant, ces statistiques sont encore irrégulières. Si certains soirs Jalen Green est capable de mettre le feu à la défense adverse (comme dans son match de playoff où il envoie 30 pts dans la défaite), dans d’autres, il peut forcer à des pourcentages horribles (en témoigne son 4/15 au tir contre Memphis). Rajoutons à ça le fait que, pour le moment, Green perd beaucoup de balles et passe peu.

Un mental de leader

Mais tous ces points à travailler seront très probablement de l’histoire ancienne d’ici peu de temps. En effet, Green est un bourreau de travail, et sa capacité naturelle à scorer, combinée à une défense honorable en font un véritable diamant brut. Cette anecdote des 5h de travail dès son arrivée en AAU prouve qu’il peut montrer par l’exemple.

Jouer dans l’équipe Ignite a permis à Green de rassurer les scouts sur ses compétences une fois le cap vers la NBA franchi. Certes, la G League n’a pas le niveau de la NBA. Cependant à 18 ans, il a fini leader au scoring et aux interceptions d’une équipe de playoffs. Ajoutez à cela son très gros dernier match en phase finale, et vous obtenez le meilleur joueur de son équipe, malgré la présence de Jonathan Kuminga, autre candidat au top 5 de la draft.

Un top 3 assuré ?

Concernant sa future équipe et sa place à la draft, il serait très peu probable de le voir sortir du top 3. À Houston, on hésite entre lui et Evan Mobley en seconde place. Ce dernier risquerait de faire doublon avec Christian Wood, auteur d’une excellente saison, même si le joueur d’USC est, en termes de talent, le clair numéro 2 de cette draft. Si l’arrière finit à Houston, il formera un duo de choc avec Kevin Porter Jr, tandis que John Wall encadrera ces postes 2 et 3 bien jeunes. Cependant, en termes de probabilités, on est sur du 50/50 entre Houston et Cleveland en 3.

Les Cavaliers sont désespérément à la recherche d’une future superstar. Si Collin Sexton, Isaac Okoro ou Darius Garland ont un potentiel de all-stars, aucun n’a le profil d’un leader de très bonne équipe. La comparaison entre Sexton et Green est assez flagrante, ce choix poserait donc beaucoup de questions. En cas de sélection de Green, il serait très probable de voir Sexton partir dans un trade, pour laisser la place à un duo Garland-Green. Cela permettrait probablement à l’équipe de pouvoir à nouveau viser au moins le play-in pour la première fois depuis le départ de LeBron James.

N’oublions pas de potentielles surprises. Jalen Suggs, ou Scottie Barnes par exemple ont récemment été annoncés dans le top 3 par certains analystes. Cela propulserait Jalen Green à Toronto aux côtés de Siakam, ou même à Orlando dans cette franchise où tout est à bâtir. Le suspense reste donc entier avant la Draft qui se déroulera le 29 juillet.

Rédacteur depuis juin 2021 - Spécialisé dans le basket américain, et amoureux des Cleveland Cavaliers. Celui qui ne s'est pas levé à 2h du matin pour un Cavs-Knicks ne connait pas la vraie fatigue.

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