2 septembre 2012 : Marie-Amélie Le Fur, championne paralympique

ATHLETISME – Elle vient tout juste de terminer sa carrière sportive sur une médaille d’argent paralympique en longueur. Elle, c’est Marie-Amélie Le Fur, multiple médaillée d’or aux Jeux. Retour sur le premier sacre de la championne française.

Ça s’est passé le 2 septembre 2012

C’est une libération ! Quatre ans auparavant, Marie-Amélie Le Fur s’emparait de deux breloques argentées (sur la longueur et le 100 m T44). Puis environ deux mois avant ces Jeux de Londres, elle s’adjuge le record du monde de la longueur. Mais au matin de ce 2 septembre, c’est la petite désillusion dans cette spécialité, récupérant « seulement » le bronze. Ne manque qu’une couleur pour parfaire son palmarès. Et l’or tant attendu arrive sur le 100 m.

Le départ est parfait, le finish serré, très serré. Dans son élan, Marie-Amélie Le Fur casse sur la ligne et tombe. Elle reste alors assise sur la piste, le regard figé sur le tableau d’affichage, en attente des temps. C’est que derrière elle, la Néerlandaise Marlou van Rhijn revenait fort. 13″32 pour cette dernière, 13″26 pour la Française qui peut laisser éclater sa joie. Enfin, la voilà récompensée d’un titre olympique, et elle n’a que 21 ans.

Info : Petit récapitulatif du palmarès de Marie-Amélie Le Fur. Alors… Trois titres continentaux, quatre mondiaux et pas moins de neuf médailles paralympiques dont trois du plus beau des métaux, impressionnant !

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, partageons-le.