Athlétisme
Athlétisme : Les cinq dates à cocher avant les JO 2024
ATHLÉTISME – Alors que les Jeux Olympiques marqueront le temps fort de la saison estivale, certaines échéances seront à noter dans l’agenda pour les athlètes français. Dans la course à la qualification, celles-ci seront scrutées de près.
Les Relais Mondiaux (4 et 5 mai, Nassau, Bahamas)
Pour éviter des nœuds au cerveau, l’objectif est simple ! Pour espérer disputer les Jeux Olympiques, les relais français doivent finir dans les 14 premiers, dans chacun des cinq relais, lors de l’épreuve bahaméeenne. L’équipe de France s’envolera donc avec une délégation présentant les meilleures cartes bleues, afin de tenter de qualifier les relais 4x100m hommes et femmes et les 4x400m hommes, femmes et mixte.
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La Fédération Française pourra donc compter sur ses éléments en forme à l’image de Gemima Joseph qui vient de réaliser les minima olympiques sur 100 et 200m tout comme Pablo Matéo sur 200m. Les relais 4x100m pourront aussi compter sur Hélène Parisot qui vient de réaliser un très beau chrono de 22.71 sur 200m (un peu trop venté) et Ryan Zézé, dont les progrès depuis la saison dernière, impressionnent.
Sur les relais 4x400m, les hommes tenteront de confirmer leur statut de vice-champions du monde tandis que les femmes essayeront de grimper dans la hiérarchie internationale. Le relais 4×400 mixte, quelque peu délaissé par le passé, est devenu une véritable priorité. Les Français ont ainsi terminé au pied du podium l’été dernier aux Championnats du monde de Budapest.
Les Championnats d’Europe de Rome (7 au 12 juin)
Véritable opportunité pour réaliser les minima d’une part, ou pour voir de jeunes athlètes qui représenteront l’équipe de France de demain, les « Europe » de Rome présenteront ainsi un triple enjeu. Outre les minima et l’opportunité d’envoyer une délégation élargie et d’offrir une expérience internationale à certains athlètes, l’enjeu sera également de faire mieux qu’à Munich, il y a deux ans, où les Français étaient rentrés sans le moindre titre !
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L’Italie, à domicile, devrait envoyer une délégation redoutable tandis que l’incertitude demeure pour les autres nations phares. Les Jeux se tenant quelques semaines plus tard, tout l’enjeu sera de savoir si les autres pays joueront le jeu de ces championnats ou enverront une équipe bis. En novembre dernier, Romain Barras espérait pouvoir envoyer une délégation de 90 athlètes, alors que l’Association européenne d’athlétisme envisageait d’introduire des primes pour encourager les meilleurs athlètes à prendre part à l’échéance.
Les Championnats de France Élites (28 au 30 juin)
L’échéance est incontournable pour tout athlète espérant disputer les Jeux Olympiques ! Sauf cas exceptionnel et à l’exception du 10 000m, du marathon et des épreuves de marche et combinées, la participation aux Championnats de France Élites, à Angers, est obligatoire afin d’être sélectionnable. Si quelques athlètes figurent déjà parmi une liste d’athlètes prioritaires en vue de la sélection olympique, grâce à leurs résultats lors des derniers mondiaux, les futurs champions de France intègreront cette liste sous réserve d’avoir réalisé les minima ou d’être qualifiables au ranking.
Concrètement, cette liste d’athlètes prioritaires sera déterminante dans les disciplines où plus de trois Français pourraient avoir réalisé les minima (on pense ainsi au marathon, au 800m, ou au 110m haies). Au-delà de trois athlètes ayant réalisé ces marques imposées, le classement aux Championnats de France permettra de départager les athlètes concernés. La compétition aura donc comme enjeu de décerner un titre national, mais aussi de se placer comme prioritaire pour la sélection, voire de départager les athlètes dans les disciplines les plus denses.
Les meetings Diamond League de Paris (7 juillet) et Monaco (12 juillet)
Si on y verra déjà plus clair sur la liste potentielle des athlètes présents à Paris aux Jeux Olympiques (celle-ci sera dévoilée à partir du 8 juillet), ces meetings sont habituellement l’occasion de mettre en valeur les athlètes français. Ces dernières années, nombreux sont les tricolores à y avoir battu leur record personnel, voire le record de France (Jimmy Gressier sur le 5000m à Monaco en 2023 par exemple). Sur le demi-fond, les organisateurs proposent souvent un plateau très relevé, offrant un terrain propice à la performance. Plusieurs records du monde y ont ainsi été battus, à l’image de celui du 3000m steeple féminin à Paris en 2016 puis à Monaco en 2018.
Le meeting de Paris sera d’autant plus scruté dans la mesure où les Jeux Olympiques s’y dérouleront (dans un stade différent certes), quelques semaines après. Des grands noms seront sans aucun doute au rendez-vous à l’image de Gianmarco Tamberi qui a déjà confirmé sa présence. À trois semaines des Jeux Olympiques, les athlètes se rapprocheront de leur pic de forme, ce qui laisse présager des performances intéressantes.
Enfin, d’autres Diamond League auront lieu d’ici-là. Dans l’ordre, Doha, Marrakech, Eugene, Oslo et Stockholm. Outre ces compétitions, d’autres meetings, hors Diamond League, auront lieu entre mai et juillet, dont les mythiques meetings d’Ostrava ou d’Hengelo. Sur le sol français, les principaux rendez-vous se situeront du côté de Marseille (22 mai), Nancy (25 mai) et Sotteville-lès-Rouen (4 juillet).
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— Dicodusport ⭐⭐ (@dicodusport) July 21, 2023