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Ces sportifs français qui vont faire l’année 2025

Etienne Goursaud

Publié le

Ces sportifs français qui vont faire l'année 2025
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MULTISPORTS – Ils sont sportifs français et pourraient bien être sur le devant de la scène en 2025. Découvrez notre liste.

Sébastien Loeb et Nedim Remili ouvrent le bal

À peine la nouvelle année élancée, que le premier grand rendez-vous intervient, avec le Dakar. Côté Français, on aura forcément les yeux rivés sur Sébastien Loeb. Au volant de sa Dacia, le pilote de 50 ans, nonuple champion du monde WRC, sera de nouveau un des favoris de la course, qui s’élance ce 3 janvier d’Arabie Saoudite. Pour l’heure, il entretient une relation « je t’aime, moi non plus », avec la mythique épreuve, dont il prend le départ pour la neuvième fois. Cinq fois sur le podium (trois fois deuxième et deux fois troisième), il a toujours connu un gros pépin mécanique sur une manche, qui lui a fait perdre gros. Pour éviter de devenir le « Poulidor » du Dakar, le Français doit triompher en 2025.

Autre grand évènement de janvier, les championnats du monde 2025 de handball masculin. Avec des Bleus qui ont des choses à se faire pardonner, après l’invraisemblable élimination en quart de finale des Jeux, face à l’Allemagne. Potentiellement privés de Dika Mem et Elohim Prandi (même si ce n’est pas officiel), les Français pourraient bien se reposer sur leur demi-centre Nedim Remili. Celui qui fête ses 30 ans cette année, est devenu un joueur majeur des Bleus, présent depuis 2016. Et avec ces deux absences majeures, c’est peut-être lui qui va devoir prendre les clés du camion du jeu des Bleus, pour les amener le plus loin possible.

Jeanmonnot et Jacquelin en fers de lance du biathlon français ?

Le biathlon est également un fil rouge, depuis la fin du mois de novembre. Avec un classement de la coupe du monde (gros globe de cristal), mais aussi les championnats du monde, qui auront lieu du 12 au 23 février à Lenzerheide (Suisse). Et si beaucoup de Français peuvent briller, on aura un œil attentif sur Émilien Jacquelin et Lou Jeanmonnot. Le premier cité est de retour en bonne forme, après deux saisons galères. Vainqueur du sprint à Kontiolahti, il totalise trois podiums cette saison. Et est troisième au classement général. La Française de 26 ans, malgré une fin décembre plus compliquée, est une grande valeur sûre. Déjà double championne du monde en relais (femmes et mixte simple), elle n’a pas encore été sacrée en individuel. Les Mondiaux 2025 peuvent être l’occasion. Et pourquoi pas lutter pour le dossard jaune, même si elle a pris du retard.

L’année des Bleues de Romane Ménager en rugby ?

L’équipe de France féminine de rugby sera un grand fil rouge de la saison. Avec le Tournoi des 6 Nations (du 22 mars au 26 avril), que les Bleues n’ont plus gagné depuis 2018. Mais surtout la Coupe du monde, qui aura lieu en Angleterre, du 22 août au 27 septembre. Les Bleues, qui restent sur deux 3e places consécutives, vont essayer de franchir enfin cette marche vers la finale. Et peuvent compter sur leur 3e ligne Romane Ménager. Qui a encore pris une nouvelle dimension en 2024. Chez les hommes, « simplement » le 6 Nations, mais de l’enjeu pourAntoine Dupont, champion olympique à 7 en 2024, mais qui reste sur deux échecs en 2023, que ce soit le Tournoi ou le Mondial, avec cette élimination en quart de finale contre l’Afrique du Sud.



Des fils rouges comme Arthur Fils

Le Paris Grand Slam en judo (1er et 2 février 2025) sera l’occasion, pour le public de Paris, de revoir certains héros des Jeux. On pense à Joan-Benjamin Gaba, révélation française, en argent en individuel et héros de la finale par équipes. Va-t-il confirmer en 2025 ? Éléments de réponse dès Paris dans un mois. Déchue de son titre en individuel, mais championne olympique par équipes, Clarisse Agbegnenou sera également de la partie.



Parmi les fils rouges de la saison, le tennis. Avec un Open d’Australie qui va très vite arriver. Et où l’on aimerait voir un Français briller. Pourquoi pas Arthur Fils. Régulier sur les ATP 500 (deux titres en 2024), la marche à franchir, pour l’athlète de 20 ans, en 2025 sera un quart en Grand Chelem. Et si c’est mieux, on ne s’en privera pas. La dernière demi-finale homme remonte à Lucas Pouille en 2019.

Pauline Ferrand-Prévot, l’attraction de la route

Si les Françaises n’ont sans doute jamais été aussi fortes sur la route que maintenant, le retour de Pauline Ferrand-Prévot est une énorme attraction. Après des années consacrées au VTT, avec de nombreux titres et cette apothéose olympique l’été dernier, elle tente un retour. Dans le but de remporter le Tour de France. Dont la quatrième édition de la nouvelle formule, aura lieu du 26 juillet au 3 août. On a déjà hâte de voir la coureuse de Visma – Lease a Bike, au milieu des autres cadors. Chez les hommes, aucun ne semble, pour l’heure, être capable de jouer le Top 5 de la Grande Boucle. Mais la polyvalence de Kévin Vauquelin, 2e de la Flèche Wallonne 2024, peut être un atout considérable.

Wendie Renard, pour enfin un titre ?

D’autres femmes seront à l’honneur en 2025. Dont les footballeuses, qui vont disputer l’Euro du 2 au 27 juillet. Et on est obligé de penser à la défenseure Wendie Renard. Qui incarne quasiment à elle seule, l’explosion de la médiatisation du football féminin en France (bien qu’il reste des progrès et d’autres pays qui avancent plus vite que la France). Mais aussi une certaine « lose ». Malgré de nombreuses qualifications en quarts ou demies, les Bleues, depuis la première épopée en 2011, n’ont jamais su se qualifier en finale d’une grande compétition. Et la Lyonnaise sait que le temps est compté pour elle, alors qu’elle fêtera ses 35 ans le 20 juillet prochain. On espère qu’à ce moment, les Bleues seront encore dans la compétition.

Un mois auparavant, ce sont les femmes du basket qui vont défendre leurs chances. Parmi elles, Gabby Williams. Celle qui est passée à un orteil d’être l’héroïne de la finale olympique pour arracher une prolongation face aux invincibles Américaines, sera revancharde. Et pourquoi pas guider les Bleues, régulières au plus haut niveau, vers un titre européen. Qui serait le troisième de l’histoire et le premier depuis 2009 déjà !

Cyréna Samba-Mayela pour confirmer ?

Placés assez tardivement dans le calendrier, les championnats du monde d’athlétisme auront lieu à Tokyo. Et forcément, les yeux seront rivés sur Cyréna Samba-Mayela. Triple médaillée internationale en 2024, dont l’argent olympique, la hurdleuse va tenter de décrocher son deuxième titre de championne du monde, après celui en salle en 2022. Et reste un grand espoir tricolore.

Comme le spécialiste du 800 m Gabriel Tual, qui fait partie des meilleurs performeurs de tous les temps sur la distance. Mais à qui il a manqué un petit quelque chose à Paris, pour glaner la médaille olympique. Et qui est toujours en recherche de sa première médaille mondiale, après trois grandes finales (deux olympiques et une mondiale).

 

Un œil sur le volley-ball

Les champions olympiques de volley-ball vont remettre le couvert, lors des championnats du monde, du 12 au 28 septembre prochain, du côté des Philippines. Élu meilleur joueur du monde en 2024, les regards seront tournés vers Trévor Clévenot. Le Royannais de 30 ans, sera encore un des piliers des Bleus, vers une tentative de conquête de couronne mondiale. La seule qui manque à leur impressionnant palmarès. Événement dans le monde du volley-ball, les femmes sont qualifiées pour la première fois depuis 50 ans à des mondiaux. Et ce sont elles qui vont ouvrir le bal du volley français, du 22 août au 7 septembre. Après une expérience olympique cette année (et une 11e place), l’objectif sera de grimper dans la hiérarchie mondiale. On surveillera Lucille Gicquel (27 ans), internationale depuis plus de sept ans.

Laura Glauser ferme le bal

Et comme d’habitude, ce sont les handballeuses qui vont fermer le bal. Avec les Championnats du monde, qui auront lieu du 27 novembre au 14 décembre, du côté des Pays-Bas. Comme à son habitude, l’équipe de France sera favorite de la compétition, au même titre que d’autres nations. Tenantes du titre, les Bleues peuvent compter sur l’expérience de Laura Glauser, qui aura 32 ans au moment de la compétition. Et qui a tout gagné ou presque avec les Bleues. Des Françaises qui auront à cœur de laver l’affront de la 4e place, lors de l’Euro, en fin d’année dernière.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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