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Wimbledon 2022

Wimbledon 2022 : Djokovic, performances, déceptions… ce qu’il faut retenir du tournoi masculin

Sébastien Gente

Publié le

Wimbledon 2022 Djokovic, performances, déceptions... ce qu'il faut retenir du tournoi masculin
Photo Icon Sport

SIMPLE HOMMES WIMBLEDON 2022 – Novak Djokovic est venu, il a vu, et il a vaincu ses adversaires pour remporter un 21ème tournoi du Grand Chelem. Nick Kyrgios a surpris, Stefanos Tsitsipas a encore déçu, et les Bleus ont été en demi-teinte. 

Le gagnant : Novak Djokovic

Encore ? Oui, encore. Des doutes subsistaient sur l’état de forme du Serbe avant le début de la compétition. Après une saison tronquée pour les raisons que l’on sait, et aucun tournoi de préparation disputé sur gazon, « Nole » n’en menait pas large en arrivant à Wimbledon. Après un léger retard à l’allumage, il a déroulé jusqu’en 8èmes de finale. Il a alors éteint la sensation Tim Van Rijthoven. Mais en quart de finale, le Serbe s’est retrouvé mené deux manches à rien par Jannik Sinner, devant une assistance médusée par la réussite de l’Italien.

D’un calme olympien, Novak Djokovic n’a jamais paniqué et renversé méthodiquement le cours du match. Une constante chez lui, puisqu’il a cédé le premier set en demies puis en finale face à Nick Kyrgios. Maitre des moments importants, il a implacablement dominé l’Australien en quatre manches. C’est donc un septième sacre à Wimbledon, le quatrième d’affilée, et un 21ème trophée en Grand Chelem pour lui. Des chiffres qui donnent le vertige, et qui démontrent que Novak Djokovic est décidément fait d’un métal différent.

Les performances

Il faut être honnête, si le nom de Nick Kyrgios figurait parmi les outsiders, personne ne l’imaginait en finale de Wimbledon. Mais son superbe succès sur Stefanos Tsitsipas au troisième tour lui a ouvert le tableau. Et la chance s’en est mêlée avec le forfait de Rafael Nadal. L’Espagnol a dû renoncer en Grand Chelem pour la première fois de la saison, mais a prouvé qu’il était toujours là dans les grands rendez-vous, pour peu que son physique le laisse tranquille.

En atteignant les demi-finales à domicile, Cameron Norrie a démontré qu’il avait l’étoffe d’un top 10. Sa victime en quart de finale, David Goffin, est enfin revenu au plus haut niveau après des années de galère. On n’attendait pas Cristian Garin, spécialiste de la terre battue, parmi les huit derniers, mais il a saisi les plus minuscules opportunités et les a transformées en résultat brillant. Enfin, bien que marron après sa défaite de justesse contre Nadal, Taylor Fritz semble enfin trouver la régularité, et pose les bases pour l’US Open.

Les déceptions

Stefanos Tsitsipas n’y arrive toujours pas en Grand Chelem. Certes, son tombeur a atteint la finale. Mais pour un joueur top 5 mondial et qui venait au préalable de remporter son premier tournoi sur gazon, la déception est immense. Tête de série n°3, Casper Rudd n’était pas le nom le plus cité, du fait de son statut de spécialiste de terre battue. Mais voir le finaliste de Roland-Garros chuter dès le second tour fait désordre. Quant à Félix Auger-Aliassime, en confiance et au jeu taillé pour le gazon, sa défaite d’emblée contre Maxime Cressy et son jeu old-school est inexplicable.

Demi-finaliste l’an dernier, Hubert Hurkacz pouvait espérer une belle performance. Au lieu de ça, il a quitté le tournoi dès son entrée en lice, battu par Alejandro Davidovich Fokina. Le deuxième tour a fait du dégât parmi les outsiders (Denis Shapovalov, Roberto Bautista Agut). Enfin, Alex de Minaur, spécialiste de la surface, a laissé passer une opportunité en or, sous forme de balles de matchs, en 8ème de finale contre Cristian Garin, après avoir mené deux manches à rien.

Le tournoi des Français

Les Bleus ont été bien moins en verve que leurs homologues féminines. Fragilisés par le forfait avant-tournoi de Gaël Monfils, ils ont tout de même été 7 sur 10 à passer le premier tour. Mais seuls deux ont vu le tour suivant. Après son exploit contre Casper Rudd, Ugo Humbert, que l’on pensait relancé sur la voie du succès, n’a pas transformé l’essai contre David Goffin. Quant à Richard Gasquet, il a eu sa chance contre Botic Van de Zandschulp, joueur solide, mais ne l’a pas saisie.

Pour le reste, on notera le bon passage d’Hugo Grenier. Lucky loser, il a réussi l’exploit de passer un tour, lui assurant un solide prize money. Hugo Gaston, Benjamin Bonzi, Adrian Mannarino et Quentin Halys ont également vu le second tour, mais sont tombés sur plus forts qu’eux. Le dernier nommé avait sorti Benoît Paire d’entrée de jeu, prolongeant sa saison galère, et le poussant à exprimer son mal-être. Néanmoins, les juniors se sont encore distingués. Décevant en simple (alors qu’il était tête de série n°1), Gabriel Debru, associé à Paul Inchauspé, s’est hissé jusqu’en finale du double.

John Stockton, Gianni Bugno, Zinedine Zidane, Steffi Graf, Frode Andresen, Stéphane Stoecklin, Davis Kamoga, Primoz Peterka, Werner Schlager et Aurélien Rougerie. Point commun entre ces sportifs? Ils m'ont fait rêver et ont bercé mon adolescence. Je suis un fondu de sports et j'essaie de retranscrire ma passion à travers mes articles. Originaire du Périgord, ma passion pour les Girondins, les Jaunards et les Jazzmen transpire dans mes écrits.

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