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JO Paris 2024

JO 2024 : Les coups de cœur de la rédaction

Sébastien Gente

Publié le

JO 2024 Les coups de cœur de la rédaction
Photo Icon Sport

JO 2024 – Les Jeux Olympiques de Paris sont terminés, et ils ont été riches en grands moments. Retrouvez tous les coups de cœur de la rédaction de Dicodusport. 

Sophie Clapier – Le triplé en BMX

Pendant un peu plus de deux semaines, on a vibré au rythme de l’équipe de France. À chaque discipline, chaque jour, chaque podium. Difficile alors de ne choisir qu’un seul moment tant les émotions ont été décuplées par les performances et l’ambiance présente sur les différents sites. De la médaille de bronze de Shirine Boukli à celle argentée des basketteuses tricolores en passant par l’or de Pauline Ferrand-Prévot, je n’oublierai jamais non plus le triplé en BMX. Au-delà de la notion historique de la course, je retiendrai une image. Celle de Joris Daudet et Sylvain André, assurés d’être médaillés sur la ligne d’arrivée mais qui vérifient à l’arrière où se situe Romain Mahieu avant de célébrer. Un des temps forts de cette édition 2024 !

Olivier GH – Le parcours vers la médaille de bronze de Lisa Barbelin

Une rafale de vent. Voilà à quoi tenait le destin de Lisa Barbelin. Dans son quart de finale face à l’Indonésienne Choirunisa, elle est au bord de l’élimination. Mais le sort s’en mêle et la bourrasque gène la dernière flèche de son adversaire. Résultat : une qualification inespérée en demi-finales. La Lorraine ira chercher ensuite une superbe médaille de bronze. Elle, la grande maladroite dans la vie de tous les jours, se retrouvait en larmes après une dernière volée magnifique. Et entrait dans l’Histoire comme première médaillée en individuel pour le tir à l’arc féminin.

Paul Lalevée – Le sacre de l’équipe de France hommes de rugby à 7

France – Fidji, la finale du tournoi de rugby à 7, le 27 juillet dernier, les Jeux viennent de commencer. Après un début de compétition difficile, les Français ont enclenché la marche avant en quarts de finale contre l’Argentine. En demi-finale, les Bleus battent l’Afrique du Sud. Et là, on se met tous à rêver. A rêver d’une médaille d’or, à la maison. Mais en face, il y a les invincibles Fidjiens.



Antoine Dupont, comme depuis la fin de la phase de poules, est sur le banc au début du match. Mais c’est bien son entrée, salvatrice, qui va débloquer la finale. Le novice du 7 aura tout fait dans cette finale, concluant son match d’un doublé. Un instant doré. Le temps de célébrer cette médaille d’or, la première de la quinzaine olympique.



Étienne Goursaud – La médaille de Cyréna Samba-Mayela

Il y aura beaucoup de « je » dans ce souvenir des JO. Mais au moment de faire le point sur le grand souvenir, je suis obligé de parler de la course de Cyréna Samba-Mayela. Car, au fond de moi, je n’y croyais plus. La flamme était éteinte. La 6e place de Gabriel Tual, malgré un chrono stratosphérique, m’avait fait rendre les armes. Au fond de moi, je m’étais préparé à ce scénario du 0 pointé en athlétisme. Des espoirs douchés dans des courses stratosphériques.

Je pense à Alice Finot, tombée malgré un record d’Europe. Je pense à ce relais 4×100 m féminin qui renaît de ses cendres et qui n’échoue que d’un rien dans sa quête de médailles. Alors, quand Cyréna s’élance, je n’y crois plus. Et d’un coup la lumière. Première, deuxième, sixième, huitième haie, elle est toujours en course. Et la lumière a jailli sous forme d’argent. J’ai hurlé peut-être encore plus fort que pour le relais 4×400 m de Budapest en 2023. Alors oui, cette médaille ne gomme pas tout. Mais elle est d’une intensité folle. Car c’est quand on n’y croit plus que l’émotion est peut-être la plus forte.

Mathieu Veillon – La doublette de Montmartre

Le samedi 3 juillet, le public s’est amassé au pied de Montmartre pour voir un peloton multicolore littéralement buter sur une pente d’un kilomètre. Au pied de la Tour Eiffel, il n’y a plus de ce peloton qu’un seul Belge, Remco Evenepoel, qui prend le temps de poser devant les objectifs des photographes. Des clichés où apparaîtront, au second plan, Valentin Madouas et Christophe Laporte, qui prendront l’argent et le bronze. Après les triplettes de Belleville, les Français ont realisé la doublette de Montmartre sur ces JO.

Nicolas Parant – Le bronze de la génération dorée du ping français

L’équipe de France masculine de tennis de table nous aura fait vibrer durant cette Olympiade. Ce sport un peu oublié, qui n’avait plus ramené de médaille olympique depuis 24 ans, a été remis d’un coup sur le devant de la scène lors des Jeux de Paris. Félix Lebrun y est évidemment pour beaucoup. À seulement 17 ans, le médaillé en individuel a porté les Bleus lors du tournoi par équipes. Il aura vaincu des gros noms de la discipline, comme Darko Jorgic (19e mondial), Hugo Calderano (3e) et Tomokazu Harimoto (9e). Contre ce dernier, le Tricolore aura même sauvé 3 balles de matchs consécutives avant de s’imposer.

Félix avait déjà le bronze autour du cou, mais cette Olympiade n’aurait pas été aussi festive si Alexis Lebrun et Simon Gauzy n’avaient pas pu décrocher leur breloque. Et les deux hommes sont allés la chercher au mérite, en remportant 3 de leurs 4 matchs en double. L’histoire est d’autant plus belle pour Simon, victime d’un gros burn-out à l’automne 2022. Le pongiste de 29 ans est revenu de plus belle et a certainement joué son meilleur tennis de table au meilleur moment. On n’oublie pas Jules Rolland, présent en tant que remplaçant, ainsi que l’entraîneur Nathanaël Molin. Vivement 2028, car cette génération dorée n’est pas prête de s’arrêter de briller.

Sébastien Gente – Le doublé fantastique au sabre

En faisant une projection pré-JO, le sabre féminin faisait partie de ces certitudes. Les médailles allaient forcément tomber. Et si l’épreuve par équipes a été un échec cuisant, l’individuel a offert une finale en bleu-blanc-rouge, et il fallait alors savoir, puisque l’or allait forcément être français, qui pousser. Pour l’ensemble de son œuvre (4e à Rio, 3e à Tokyo), Manon Apithy-Brunet a été récompensée par l’or, Sara Balzer d’un argent qui pourra changer de couleur dans quatre ans, et c’est toute la densité de l’escrime française que l’on a pu célébrer triomphalement. Sans nul doute un des grands moments de Jeux Olympiques incroyables.

John Stockton, Gianni Bugno, Zinedine Zidane, Steffi Graf, Frode Andresen, Stéphane Stoecklin, Davis Kamoga, Primoz Peterka, Werner Schlager et Aurélien Rougerie. Point commun entre ces sportifs? Ils m'ont fait rêver et ont bercé mon adolescence. Je suis un fondu de sports et j'essaie de retranscrire ma passion à travers mes articles. Originaire du Périgord, ma passion pour les Girondins, les Jaunards et les Jazzmen transpire dans mes écrits.

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