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NBA 2024-2025

NBA 2024/2025 : Banchero le nouveau LeBron, le Jazz dernier de la Ligue… Les conclusions hâtives du début de saison saison

Paul Lalevee

Publié le

NBA 20242025 Banchero le nouveau LeBron, le Jazz dernier de la Ligue... Les conclusions hâtives du début de saison saison
Photo Icon Sport

NBA 2024/2025 – La saison NBA a repris ses droits le 22 octobre. Les équipes ont déjà joué quelques matchs. Le temps de laisser place à quelques conclusions, sans doute bien trop hâtives.

Paolo Banchero est le nouveau LeBron James

Un match à 50 points, et une domination accrue sur le jeu d’Orlando. Paolo Banchero impressionne en ce début de saison. Pour sa 3e saison NBA, l’intérieur américain a progressé dans tous les secteurs du jeu (29 points, 8,8 rebonds, 5,6passes). Clair numéro 1 du Magic, Banchero (2,08m, 113kg) n’a pas encore 22 ans. Mais il marche déjà sur les pas de LeBron James, avec son match à 50 points, 13 rebonds et 9 passes face à Indiana. Seul LeBron James a déjà réalisé ce type de statistiques plus jeune. All-Star l’an passé, le n°1 de la Draft en 2023 peut-il viser plus haut dès cette année ? La concurrence est féroce sur le poste, mais une place dans les 3 All-NBA Team en fin de saison peut s’envisager s’il continue au même niveau, et si le Magic continue sur sa lancée. Cependant, l’annonce de sa blessure longue durée (déchirure oblique) vient de le couper dans son élan.

Buddy Hield aurait dû jouer aux Warriors toute sa carrière

Les Pelicans, les Kings, les Pacers, puis les Sixers. Buddy Hield a déjà bien voyagé dans les équipes NBA, mais il semble avoir trouvé la bonne. Souvent critiqué pour son manque d’investissement défensif, le Bahaméen n’en est pas moins un excellent tireur à 3 points (40% en carrière). Mais depuis le début de la saison, il rayonne à Golden State. Dans le système de Steve Kerr, Hield trouve les spots parfaits : plus de 9 tentatives à 3 points, avec un pourcentage de réussite presque surhumain (50% !). Il ne gardera sans doute pas cette aisance toute la saison, mais Buddy Hield a semble-t-il trouvé sa place, à bientôt 32 ans. Et dans le spot de Klay Thompson, parti à Dallas, Hield pourrait vite le remplacer.

Les Timberwolves sont les gagnants du trade contre Karl-Anthony Towns

En lâchant Karl-Anthony Towns, les Minnesota Timberwolves ont pris un risque. L’intérieur, repositionné en ailier fort depuis l’arrivée de Rudy Gobert, avait un contrat gigantesque dans les prochaines années, mais son apport dans le jeu et son empreinte dans le Minnesota (9 ans dans la franchise) ne posaient pas de question.

Les dirigeants des Wolves, soucieux de préserver leur flexibilité financière mais aussi leur niveau de jeu, avaient choisi le pari Julius Randle et Donte DiVincenzo. Ils en sortent gagnants. Le dernier nommé n’a pour l’heure pas trouvé sa réussite à 3 points, mais Randle brille. Balle en main ou off ball avec Anthony Edwards, l’ancien des Knicks était un pari. Réussi. De l’autre côté, les Knicks vivent un début de saison délicat. Derniers au rating défensif, les hommes de Tim Thibodeau ne parviennent pas pour l’heure à se stabiliser. Et en l’absence longue durée de Mitchell Robinson, Towns joue pivot. Une difficulté supplémentaire en 2024, même si ses 44 points face à Miami pourraient avoir lancé sa saison.



Le Jazz aura le pire bilan de la Ligue

Détroit montre, sur le début de saison, de belles perspectives. Cade Cunningham a enchaîné plusieurs belles performances (28 et 33 points sur les deux premiers matchs), et tout le groupe semble adhérer, même si le bilan est sans appel pour l’heure (1 victoire en 5 matchs). Portland a, de son côté, semble-t-il décidé de tenter quelque chose en ce début de saison.



Et si, finalement, ce n’était pas le Jazz qui remportait la palme d’or de la pire équipe NBA ? On connaît la facilité de Danny Ainge à transférer la moitié de son effectif en cours de saison, et son envie de voir ses picks de draft haut dans la Lottery. Lauri Markkanen, après deux années à plus de 23 points de moyenne, n’est qu’à 18 points, et ses pourcentages sont loin d’être similaires aux années précédentes (38% au tir). Keyonte George est peut-être la seule lueur d’espoir à Utah cette saison, mais son pourcentage au tir est affreux sur le début de saison (28% au tir, 20% à 3 points) après la grave blessure de Taylor Hendricks, en vue sur ce début de saison. Le pourcentage global de Utah est de 38% au tir, 28% à 3 points (30e de la Ligue). Dernière attaque de la Ligue et 23e attaque, Utah est lancé sur une saison historique. Dans l’histoire de la franchise, il n’y a eu aucune saison en dessous des 23 victoires. C’était en 1975, et le Jazz était encore à New Orleans. Impossible de penser que Danny Ainge vise autre chose que Cooper Flagg à la prochaine Draft.

Les Bucks, ça ne fonctionne plus et ça va exploser

1 victoire, puis 4 défaites, et une 14e place à l’Est. Les Milwaukee Bucks sont au bord de la crise. Giannis Antetokounmpo continue d’empiler les statistiques (30,4 points, 11,6 rebonds, 5,8 passes), mais cela ne suffit pas. Khris Middleton, insuffisamment remis, n’est pas revenu en ce début de saison. Damian Lillard alterne le bon et le moins bon dans son impact sur le parquet, mais son pourcentage à 3 points laisse, au bout de 4 matchs, plus qu’à désirer (27%). Son dernier match, cette nuit, lors de la lourde défaite face à un Memphis décimé (122-99, avec seulement 4 points de Lillard) pourrait remettre en cause la suite de sa saison dans le Wisconsin. Autour d’eux, les role players tardent à se mettre en route.

« On a été horrible pendant deux matches et on n’a aucune excuse pour ça, mais ça arrive », avait commenté le coach, Doc Rivers, à l’issue de la défaite contre les Celtics. Pas sûr que le leader grec soit lui convaincu : « Pour l’instant, nous n’avons aucune identité » regrettait de son côté Giannis Antetokounmpo après trois matchs. « Comment allons nous gagner le match ? Comment allons nous défendre pendant 48 minutes ? Est-ce qu’on va faire circuler la balle pendant 48 minutes ? Est-ce qu’on va être agressifs ? Il faut trouver une identité. Pour l’instant, on n’en a pas. » En continuant sur cette mauvaise pente, les Bucks ne pourront pas garder cet effectif toute la saison. Giannis pourrait demander de partir l’été prochain. On vivrait alors un véritable chambardement dans la Ligue.

Les Cavs seront les adversaires les plus coriaces des Celtics

Ils sont premiers de la Ligue, avec 5 victoires en 5 matchs, seuls invaincus dans la Conférence Est. Ce ne sont pas les champions en titre de Boston, mais bien les Cleveland Cavaliers. Sous les ordres de Kenny Atkinson, Evan Mobley semble avoir passé un cap, pour sa 4e saison NBA. Proche des 20 points par match, il défend à tout va (2 contres par match) et est plus entreprenant en attaque. « On en a parlé, collectivement avec les gars. Ils savent à quel point il est important. Ils savent qu’on doit le faire grandir », a validé Kenny Atkinson.

Donovan Mitchell est moins dans le scoring que l’an passé sur ces premiers matchs (seulement 23,8 points par match), mais ses pourcentages prouvent qu’il fait davantage attention à la manière dont il score (50% au tir, 38% à 3 points). Jarrett Allen continue de régner sur les raquettes (18 points, 11 rebonds, 1,8 contre) et forme avec Evan Mobley une raquette que peu d’attaquants ont envie d’attaquer. Darius Garland est peut-être le joueur du 5 majeur qui tarde le plus à trouver sa place, auteur d’un carton face aux Knicks (34 points), mais lui aussi fait attention à son choix de tirs (46% à 3 points sur le début de saison).

Le début de saison n’a pas été celui des plus compliqués : Raptors, Pistons, Wizards. Mais les deux dernières victoires, obtenues face aux Knicks puis aux Lakers sont elles davantage gage de réussite. Les prochains matchs (Magic, double confrontation face aux Bucks puis Pelicans) confirmeront sans doute le bon début de saison dans l’Ohio. Et cela pourrait bien tenir pendant les 82 matchs.

La bulle Disney pendant le Covid, le Tour 2019, la Coupe du monde 2018. Ces trois événements majeurs sont ancrés dans ma tête de fan de sport, négativement ou positivement. Passionné de sport depuis l'enfance, j'ai décidé de mettre ma passion de l'écriture au service de cette première passion.

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