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Euro 2017 Féminin

Euro 2017 de football féminin : présentation des groupes A et B

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L’Euro 2017 de football féminin commence le dimanche 16 juillet 2017 par le match entre les Pays Bas, pays hôte, et la Norvège. Voici une présentation des poules A et B dans cette compétition.

GROUPE A

PAYS-BAS

Pays hôte de cette épreuve pour la 1ère fois. Les bataves veulent briller à domicile après avoir perdu en 1/8eme de finale lors de la coupe du monde 2015 au Canada. Battues par les futures finalistes japonaises, éliminées en poule lors du dernier Euro Suédois (avec seulement un nul contre les Allemandes), les bataves visent les 1/4 de finales, comme en 2009 (victoire aux tirs au but face aux françaises). Et pourquoi pas mieux avec l’appui de leur public. La sélection orange comptera notamment sur son attaquante Vivianne Miedema, ancienne joueuse du Bayern Munich et néo-buteuse d’Arsenal, forte de 39 buts en 50 sélection pour perforer les défenses adverses.

Vivianne Miedema (crédit: www.fifa.com)

NORVÈGE

Ada Hegerberg (crédit: www.coeursdefoot.fr)

Finaliste en titre, la sélection scandinave veut monter d’un cran et retrouver son lustre d’antan. En effet, la Norvège a été championne du monde (95), championne olympique (2000) et double championne d’Europe (87 et 93) mais plus dans le dur ces dernières années. Dans le sillage d’une Ada Hegerberg en feu tant en club qu’en sélection (36 buts en 57 matchs), ses coéquipières donneront tout.  La joueuse de l’Olympique Lyonnais surfe sur ses titres en clubs (3 titres de championnes de France, 2 ligues des Champions, 3 Coupes de France) ainsi que sur ces distinctions individuelles (meilleure joueuse UEFA 2015-2016) et veut porter son équipe vers les sommets.

DANEMARK

Plus discret sur la scène internationale que son grand voisin Norvégien, le Danemark a quand même disputé des 1/2 finales européennes (2 médailles de bronze) et  des 1/4 de finale à la coupe du monde. Avec un calendrier allant crescendo, elles peuvent créer la surprise de la poule et accéder aux phases finales, même si les derniers matches amicaux ne sont guère encourageant.

BELGIQUE

A l’instar de leurs homologues masculins en 2016, les Belges arriveront elles à atteindre les 1/4 de finale, elles qui ont figure de petit poucet de la poule? En effet, il s’agit de la 1ère compétition internationale pour les belges. L’apprentissage risque d’être difficile mais nul doute qu’elles donneront tout pour faire honneur à leurs couleurs.


GROUPE B

ALLEMAGNE

Anja Mittag (crédit: www.fifa.com)

Dzsenifer Marozsán (crédit: www.fifa.com)

Sextuples tenantes du titre et championnes olympiques en titre, les Allemandes seront encore redoutables cette année, bien décidées à ne pas laisser le trophée partir sous d’autres cieux. Véritable machine à gagner quand il s’agit de l’Euro (8 victoires en 11 éditions!) Même si les clubs d’outre Rhin n’ont pas atteint la finale de la Ligue des Champions cette saison, la faute aux françaises notamment, certaines joueuses ont été partie prenante des parcours français.  Elles s’étaient bien relevées après une coupe du monde 2015 ratée (4ème du classement) et veulent continuer leur razzia. Elles s’appuieront sur Dzsenifer Marozsán, vainqueur de la Ligue des Champions avec Lyon cette année, et Anja Mittag, ancienne attaquante du PSG. Nulle doute que les allemandes seront encore là cette année.

SUÈDE

Même si l’armoire à trophée commence à prendre un peu la poussière (1984 pour un titre européen), les Suédoises sont revenues sur le devant de la scène internationale en échouant en finale des Jeux Olympiques face aux allemandes l’année dernière au Brésil. Elles veulent certainement leur revanche et compteront, une nouvelle fois, sur l’apport de l’expérimentée Lotta Schelin, ancienne attaquante star de Lyon et retournée au pays, auteur de 86 buts en 177 sélections.

Lotta Schelin (crédit: www.fifa.com)

ITALIE

Les Italiennes n’ont ni le palmarès ni l’aura de la Squadra Azzura masculine mais elles ne se laisseront pas faire pour autant. Elles comptent cependant des titres de championnes du monde et d’Europe non officiels car glanés avant l’instauration des compétitions (et non organisées par l’UEFA ou la FIFA). Les clubs italiens sont relativement discrets sur la scène continentale et les joueuses ne s’exportent pas beaucoup. L’équipe nationale restent cependant sur des performances encourageantes  avec des 1/4 de finales sur les 2 derniers Euro. Malgré la présence des allemandes et des suédoises, favorites, elles peuvent créer la surprise.

RUSSIE

Petite nation du football féminin, sans grande référence, les Russes n’ont que quelques 1/4 de finales lors d’Euro ou de Coupe du monde à mettre leur actif. Elles n’ont jamais disputé de Jeux Olympiques. La poule semble un peu trop relevée pour pouvoir envisager une phase finale. Elles seront là pour apprendre et emmagasiner de l’expérience.

Les 2 premières poules sont intéressantes avec des équipes favorites et des néophytes. Les matchs promettent de belles oppositions et, pourquoi pas, quelques surprises.  Nous retrouverons en 1/4 de finales les 2 gagnants des poules qui s’affronteront pour une place dans le dernier carré.

Damien Meunier

Journaliste/rédacteur depuis décembre 2016 - Amateur professionnel de sport, d’abord le football, j’aurais pu en faire mon métier. Mais bon, vous savez les … non, pas les croisés, ils vont bien eux. Juste un manque de talent, de technique et de niveau surtout. Mais cette passion est ancrée en moi telle la pomme dans la tarte tatin. Le côté suiveur/supporter est évidemment important au quotidien, que ce soit un soir de juillet 1998 en banlieue lyonnaise ou de juillet 2018 à Montréal. Car oui, depuis ma France natale, j’ai migré outre-Atlantique, au pays des caribous. Là, le football se joue à la main et non au pied. Et surtout, la religion sportive est plutôt froide et se joue avec une crosse. Non, ce n’est pas le curling ni le Lacrosse, encore que, mais le hockey sur glace. Une autre vision, une autre culture. On troque les crudités devant la télé pour une poutine et on s’installe avec notre chandail pour suivre cela. Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ou la vitesse d’un slap shot de McDavid ou un arrêt de la mitaine de Price, j’écris sur de l’actualité par ici mais aussi le sport féminin, pas assez mis en avant.

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